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22 novembre 2024

Privatisation de l’Aéroport de Nice: c’est le moment pour les acteurs économiques azuréens de mettre la main au portefeuille

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Après l »approbation de la soi-disant loi Macron, à la rentrée le processus de privatisation des aéroports de Nice et de Lyon, prendra son envol. Le calendrier de Bercy prévoit de vendre les parts de l’Etat avant la mi-2016.


A Nice (comme à Lyon), l’Etat entend céder la totalité des 60% qu’il détient dans les sociétés gestionnaires des aéroports. Dans les deux cas, la CCI possède 25% du capital et les collectivités locales 15% (région, département et métropole à parts égales).

Le monde politique et économique azuréen veut garder la main sur cette infrastructure considérée stratégique pour l’attractivité et compétitivité du territoire.

L’UPE 06 (qui réunit le Medef et GCPME locales) avait annoncé la création d’un noyau d’investisseurs privés pour participer à l’appel d’offre. En fait, signer le chèque qu’il faudra pour acheter les parts mises en vente par l’Etat, serait la meilleure issue de l’opération.

Autrement ce sera l’énième démonstration d’un capitalisme à parole mais sans suite quand il faut passer à l’essentiel : mettre sur la table le capital !

Une concertation sur le cahier des charges débutera en septembre, puis un appel d’offres sera publié en octobre.

Après une procédure de « dialogue compétitif » devrait être engagée, avec un premier appel d’offres mi-octobre débouchant sur une pré-qualification mi-novembre, puis une seconde phase à partir de décembre devant aboutir à un choix définitif à la fin du premier trimestre 2016.

« L’Etat associera étroitement les acteurs locaux », sera « très attentif aux intérêts des territoires » et « regardera à la fois le projet social et industriel » des candidats, a assuré Bernard Kleynhoff, président de la CCI de NCA.

Opposés à l’entrée dans le capital des AdParis, les élus azuréens et les acteurs économiques estiment que le deuxième groupe aéroportuaire de France avec plus de 11,6 millions de passagers en 2014, et ses sites de Nice, Cannes-Mandelieu et Saint-Tropez ne peuvent pas devenir des équipement de seconde zone, de délestage ou de logistique de la capitale avec des dessertes restreintes ou secondaires »,

Les élus de la Côte d’Azur souhaitent « créer un fond d’investissement avec le produit de la cession des parts de l’Etat afin de financer les projets des communes azuréennes » mais il semblerait que le Ministre de l’Economie soit resté prudent sur cette option lors de l’entretien.

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