Pascal Mono de la Fnac au Nikaïa

Un esprit Rock n’ Roll existe en vous ? Vous avez envie de surfer sur son « époque » ? Alors nous vous donnons rendez-vous le 23 mars à 14 h pour un mini concert en toute intimité à la Fnac de Nice avec cet artiste avec un « Grand A ».

Puis le 4 avril, direction le Nikaïa ! Oui, Pascal Mono sera au Nikaïa ! Chanter dans sa ville natale dans une grande salle lui qui connaît par coeur les pubs du Vieux-Nice ! Un rêve qui se réalise !

En attendant, Pascal Mono a livré quelques indiscrétions à Flora, notre envoyée spéciale.

Flora : Bonjour Pascal. Toujours fidèle aux interviews de Nice Première, tu nous en accordes une nouvelle pour nous parler de tes prochaines dates à Nice.
Celle a retenir sans faute est le 4 avril au Nikaïa.
Peux-tu nous en parler, tu seras avec tes musiciens ?

Pascal Mono : Oui, les mêmes qu’à Paris…

Flora : Quel effet ça te fait de jouer ton album, tes compos, tes textes devant le public de ta ville natale ?
Une émotion particulière ?

P.M. : Bien sûr, je vais reconnaître beaucoup de visages, cette date a quelque chose de très particulier pour moi…C’est ma ville natale…Ironie du sort : J’aurai fait le tour d’Europe, vécu 10 ans à Paris, mais c’est en revenant ici que j’ai été remarqué dans un bar par Universal-Endemol-TF1 ! De toute façon, mes bases je les ai faites ici, dans les pubs, devant des gens qui n’étaient pas obligés d’aimer, et qui m’ont adopté depuis pas mal de temps maintenant…Mon premier cachet je l’ai fait dans le vieux-Nice, j’avais 17 ans…

Flora : Reserves-tu des surprises aux niçois pour ce concert ?
Des reprises que tu as souvent joué dans les pubs du vieux, des compos qui ne figurent pas sur l’album ? On veut tout savoir.

P.M. : Il y en a, mais si je dis lesquelles, ce n’est plus une surprise !..

Flora : On pourra aussi te retrouver en showcase à la fnac de Nice le 23 mars prochain pour se chauffer les cordes vocales…
Guitare/voix pour cette date ?

P.M. : Oui, quelques chansons en acoustique, « unplugged », j’adore ça !

Flora : Quelle genre de scène te fait le plus vibrer, grandes salles où tu as basse, batterie, jeux de lumière (…), ou les petites salles intimistes en unplugged ?

P.M. :Ce sont deux choses très différentes, et j’aime les deux formules, mais bien sûr que le côté intimiste a quelque chose de plus, je suis fan de Jeff Buckley et j’ai adoré ses passages en solo, avec le groupe il y a plus de contraintes, mais en même temps, le partage avec les musiciens, ça n’a pas de prix.

Flora : Tu travailles déjà sur ton deuxième album. La scène n’est-elle pas un bon moyen pour tester l’impact de tes futurs titres sur le public ?

P.M. :Oui, bien sûr , et j’ai pu constater au rappel qu’ « Au Bord de la Mer » fonctionnait bien, elle sera donc sur le prochain album…C’est génial de sentir quand le public adhère tout de suite sur une chanson, surtout quand elle vous tient particulièrement à cœur !..

Flora : Tu chantes aussi très bien en anglais, pourra-t-on t’entendre dans cette langue sur le prochain album ?

P.M. :Il y a déjà un titre en Anglais si tu as écouté l’album jusqu’au bout, c’est ce qu’on appelle un « ghost track », un titre caché qui n’apparaît pas sur la pochette, mais si tu laisses défiler ton lecteur, « Going to California » de Led Zeppelin , commence, c’est une version très dépouillée, guitare-voix…Il n’est pas exclu qu’il y en ai d’autres par la suite, j’aime bien cette idée d’en donner plus qu’il n’est prévu au départ !

Flora : Ton nouveau single s’appelle « sur mon coeur », de quoi parle ce titre (numéro 9 sur ton premier opus « INTACT ») ?

P.M. :De ce monde qui défile devant nos yeux…On regarde, passifs, on zappe d’une misère à une autre, d’un camembert à la faim dans le monde …(« tournent les pages du 20 heures/ Le problème c’est qu’on oublie vite… »)
Mais à la fin de la chanson, on sent qu’il y a quelque chose à faire, qu’on ne peut pas rester comme ça, oublier et laisser faire ( « j’oublierai pas mon rôle, mon goal / Pas question que je l’jette / Par la f’nêtre » )
Même si les enjeux réels de ce monde nous dépassent, il faut qu’on relève la tête et voir le positif, car plus que jamais, l’ « ombre » nous tend les bras et cherche à nous aspirer…
No way !