Les bruits ont largement couru, alimentés par des soit-disant sources bien informées. Mais, au final en PACA, les socialistes n’ont aucune envie à jouer les supplétifs.
C’est ce qu’affirme avec force et conviction Patrick Allemand, qui sera tête de liste dans les Alpes-Maritimes :
Le choix de la fusion, c’est le choix de l’ambiguïté or, au contraire, les électeurs ont besoin de clarté.
Cette idée n’a aucun sens pour la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. On ne peut pas imaginer de fusion avec quelqu’un qui n’a de républicain que le nom de son parti et qui porte un discours qui est celui de la droite la plus extrême.
On ne peut pas avoir d’adversaire qui parle de Cinquième colonne, propose d’aller bombarder des bateaux dans des ports libyens, aiguise les peurs en brandissant la menace de terroristes DAECH infiltrés parmi les réfugiés et imaginer une seule seconde une fusion.
Cette fusion entérinerait la thèse de l’ « UMPS » chère au Front National et à Marine Le Pen alors que Monsieur Estrosi ne cesse de courir après l’extrême droite.