En 24 heures, le tribunal administratif de Nice avait formulé sa réponse.
Les premières étapes de travaux avaient été engagées le 2 mars, la démolition va pouvoir se poursuivre. En effet, 24 heures après la demande de suspension du permis de démolir du palais Acropolis faite par Thierry Venem, conseiller municipal du groupe « Retrouver Nice », le tribunal administratif de Nice a rejeté la demande.
Si c’est en tant que riverain qu’il avait demandé cette suspension (Mr Venem est domicilié en face du bâtiment), le tribunal administratif niçois a jugé que cette action était avant tout politique. Thierry Venem « ne disposait pas d’un intérêt à agir contre le permis de démolition de l’Acropolis », précise le juge des référés.
Le collectif Sauvons Acropolis a réagi par une lettre ouverte adressé à la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak où il exprime sa conviction “que la démolition de ce bâtiment n’est pas inévitable et qu’il est possible de trouver des solutions qui respectent les préoccupations environnementales tout en ne sacrifiant pas tout un pan économique et culturel du centre-ville de Nice.”
Il ne reste que jusqu’à ce mardi 07 mars pour déposer un recours suspensif contre le permis de démolir du Palais Acropolis.