C’est à Marseille, capitale régionale, que Christian Estrosi a lancé officiellement sa campagne électorale et présenté son programme « populaire et populiste ». Si son slogan de campagne est « ça va changer », les citoyens de la région en seront plus que bien servis. Plus qu’un changement , c’est une révolution qui les attend en cas d’élection du maire de Nice.
Celle d’hier, en fin d’après-midi au Parc Chanot, a été une première réunion de grande ampleur qui doit servir de tremplin à la mobilisation des troupes de droite, militants et grands élus de la région, et de plateforme à quelques 200 propositions dont une vingtaine sont présentées comme emblématiques.
En fait, tout a été passé au crible : sécurité (avec un arsenal de mesures), transports (coût du ticket à 1 euro), économie et développement industriel (objectif: installation de 500 nouvelles entreprises, agriculture et élevage ( 200 points directes de vente gérés par les producteurs), emploi (zéro emploi non pourvus), environnement et culture.
Sans détailler les propositions, on peut déjà dire que rien ne sera plus comme avant, à commencer par le fonctionnement administratif qui prévoit une cure drastique d’amaigrissement des effectifs (pas de remplacements des départs à la retraite ) et une mise à zéro des rapports avec les associations, ce qui signifie que toutes les subventions seront à revoir.
De plus, Christian Estrosi manifeste sa volonté « d’exiger du gouvernement une écotaxe sur les poids lourds pour les entreprises non implantées dans notre région et circulant sur notre territoire ».
Rien a été oublié. Un vrai programme de gouvernement, ce qui laisse présager des relations musclées avec l’exécutif.
On aura une donc une Région va-t-en-guerre?
Puisqu’on connait l’admiration de Christian Estrosi pour les idées politiques et les méthodes de gouvernance de Vladimir Poutine, devrait–on s’imaginer que la Région PACA, sous sa présidence, aura comme modèle l’autonomie de certaines régions contrôlés par les affidés du maître du Kremlin ?
