Ce vendredi matin, au cours d’un discours en séance du Conseil régional PACA à Marseille, la dernière de la mandature, Jean-Marie Le Pen a demandé le ralliement de l’électorat frontiste à sa petite fille Marion.
La candidate du FN craignait la présence d’une autre liste d’extrême-droite en Paca. Si celle-ci devait voir également le jour sous la conduite de Jacques Bompard, elle n’aura pas l’imprimatur du fondateur du parti.
En échange, quelques anciens conseillers régionaux proches de Jean-Marie Le Pen intégreront les listes départementales du FN, comme d’ailleurs la tête de liste l’avait laissé entendre ces derniers jours.
C’est la fin d’un feuilleton qui avait investi et passionné depuis l’été le débat politique de la campagne électorale.
Cette réconciliation familiale est un bon point pour Marion Le Pen qui n’aura plus de concurrents à sa droite.
Elle aura été moins bien accueillie par Christian Estrosi qui aurait été le grand bénéficiaire au premier tour, du fait qu’il aurait grignoté quelques points en pourcentage aux voix frontistes.
Et, dans une élection qui s’annonce serrée, tout est bon à prendre.