La campagne électorale commence à monter d’un ton. C’était au tour du candidat socialiste de présenter ses allié(e)s et colistiers des Alpes-Maritimes.
Et les socialistes, après le référendum pro-unité de la gauche qui s’adressait plus à l’électorat qu’aux états-majors des autres partis « séparatistes » de gauche, sont bien décidés à aller jusqu’au bout dans leur tentative d’être les plus votés dans le camp de l’opposition aux deux locomotives de droite.
En déficit de notoriété, comme le disent les analyses des sondages qui placent sa liste en troisième position dans les intentions de vote, Christophe Castaner multiplie les déplacement pour présenter les listes départementales.
Hier soir, c’était le tour de celle des candidats maralpins. Pas de surprise à la lecture des noms: les négociations entre les socialistes et leurs alliés n’ont laissé pas d’espace pour les grandes envolées.
Les barons et les sortants ont bien verrouillé les places éligibles, le dosage territorial a fait le reste et au-revoir le renouveau et la rechange générationnelle en ont fait les frais. Comme on peut le constater, aux plus jeunes ont été réservés les strapontins les moins confortables.
Christophe Castaner a profité de cette rencontre avec les dirigeants et militants locaux, une belle poignée mais plutôt confidentielle par rapport aux rassemblement « grand public » de Christian Estrosi, pour faire passer quelques messages : face aux promesses populistes et à la carte ( » un lycée par ici, un tunnel par là, un train de plus » – chambre-t-il son rival) du candidat des LR, il oppose un projet réaliste, prioritairement axé sur le développement économique et sur l’emploi.
Il annonce 10 idées fortes qui seront rendues publiques dans les jours qui viennent avec au centre le soutien à la jeunesse avec des mesures dans les transports, la santé, le sport et la culture.
« Des propositions qu’on pourra réaliser » affirme Christophe Castaner, avant d’ajouter » ‘ il faut porter un projet politique pour cette élection, et non pas jouer les magiciens et agiter les paillettes ».
A bon entendeur…
