En campagne électorale, les voix deviennent l’objet du désir. Et qu’est ce qu’on ne ferait pas pour en avoir plus.
Plus le jour de l’élection approche, plus la tension monte. On finit par diviser les gens en pensant : celui-ci votera pour moi ?
On l’appelle ça le syndrome des urnes !
Il y a quelques jours, Christian Estrosi a répondu publiquement au président du Collectif Provenço qui demandait des gages au candidat « nissart » quant au soutien de la culture et tradition provençales.
Dans sa réponse, le candidat LR, assurait l’interpellant au sujet de la reconnaissance de la langue et du territoire de la Provence , » je demanderai à tous les députés et sénateurs de notre Région de soutenir votre proposition ».
Reste le fait que dans les jours suivants, le Sénat a rejetté le projet de loi constitutionnelle visant à permettre la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires.
Les membres du parti de Christian Estrosi , majoritaire ( avec ses alliés) dans cette Assemblée, ont bien évidemment voté en faveur de ce rejet.
Une fois de plus, on a eu la confirmation que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Ce qui a permis au candidat socialiste Christophe Castaner de s’emporter: « assez de cette mascarade ! » a-t-il déclaré.
Et de donner suite avec des propos très offensifs: « Alors que défilaient, samedi à Arles, Marion Maréchal Le Pen et Christian Estrosi prétendant défendre la langue et la culture de notre Région : les partis dont ils sont les représentants ont refusé cette légitime reconnaissance. La crédibilité de la parole politique s’oppose à ce double discours ».
Et stigmatiser: « Cette opportunisme lié à la campagne des élections régionales, donne encore une fois un moyen d’expression qui n’est pour mes adversaires d’extrême droite et de la droite extrême qu’agitation médiatique et électoraliste ».
