L’Insee a rendu publics les résultats sur les sur les revenus des Français. Les mesures sociales et fiscales, prises par le gouvernement en 2014, ont eu un effet opposé: le niveau de vie des 10 % les plus pauvres a légèrement progressé.
En revanche, celles-ci ont fait reculer de l’ordre de 500 euros par an le niveau de vie des 10 % les plus aisés.
L’exécutif a pris, l’an passé, toute une série de dispositions pour réduire le déficit public,qui ont pesé sur les ménages.
Le niveau de vie moyen des 10 % les moins favorisés – ceux dont le niveau de vie est inférieur à 9.000 euros par an – a augmenté légèrement du fait des décisions du gouvernement, tandis qu’il est resté globalement stable pour la moitié la plus modeste des ménages, note l’Insee.
Les 10 % des ménages les plus riches – ceux dont le niveau de vie est supérieur à 55.800 euros par an – ont vu leur niveau de vie reculer de 0,9 % à cause des mesures gouvernementales, c’est-à-dire d’environ 500 euros par an, selon les calculs de l’Insee.
Les mesures du gouvernement ont, en tout cas, eu une conséquence : celle de réduire légèrement les inégalités en France.
Sans ces décisions, le niveau de vie des 10 % les plus riches aurait représenté 6,4 fois celui des 10 % les plus pauvres. La mise en place de ces dispositions a permis de limiter ce chiffre à 6,32.
Parmi les mesures ayant fait reculer les inégalités, la nouvelle baisse du plafond du quotient familial, ciblée sur les familles payant un impôt sur le revenu élevé, est celle qui y a le plus contribué.