Cette association présidée par Kawther Al Abood d’origine Irakienne venue en Europe tout d’abord à Vienne en Autriche, ce qui explique certainement son goût pour l’art lyrique et l’opéra, puis à Rome où elle fera des études d’architectures. Deux villes emblématiques, l’une pour la musique et l’autre réputée éternelle pour ses trésors architecturaux.
Depuis 35 ans cette femme habite à Monaco dans une ville de style persan dont la décoration est chaude, lumineuse et intimiste.
La lumière et les couleurs sont justement une des causes de son combat, celui de promouvoir l’artiste Neil Harbisson souffrant d’une affection, l’achromatopsie, laquelle empêche de distinguer les couleurs. Neil aime Monaco, il voit la Principauté en orange et en bleu, lumineuse et éclatante de lumière. Il transmet les couleurs en sonorités.
Notre hôte nous reçoit dans la villa Ispahan dont le salon, orné de pouf et de canapés pourrait servir de décor aux Mille et une nuits, Sémiramis, Aïda ou un conte oriental. Neil Harbisson artiste Espagnol d’origine Britannique s’est fait greffer, pour palier son handicap, en 2004 un œil cybernétique. Les couleurs deviennent des sons et il se trouve doté d’un sixième sens.
Futurum s’est associé à cet artiste et lui a récemment décerné un Award sous la présidence de son Altesse Sérénissime le Prince souverain Albert II.
Futurum poursuit sa quête et ses recherches, Kawther Al Abood sa présidente nous avoue de multiples projets pour l’avenir. La recherche de nouveaux talents, promouvoir l’art et la culture. L’art et la beauté sont les moyens de rendre le monde plus harmonieux et moins violent, moins possessif.
Cette femme exceptionnelle aime les œuvres d’arts, mais n’est pas collectionneuse. Neil Harbisson est un artiste, il peint avec des sons ne voyant pas les couleurs et a réalisé un portrait sonore du prince Albert. Il est un aveugle des couleurs, le monde est noir et blanc et sans nuances pour lui.
Futurum fête ses cinq ans d’existence et outre ce cyber-artiste, on n’est pas loin de l’odyssée de l’Espace, on s’y retrouve entièrement avec le compositeur Américain Tod Machover et son opéra visionnaire : Death and the Powers.
Une vision futuriste et prémonitoire du monde dont Futurum veut en donner une image plus rassurante et conjurer les périls et les dangers dont nous menacent les apprentis sorciers et les dirigeants de la planète .
Nous quittons notre hôte et sa maison palais oriental. Kawther d’un sourire et d’un regard a conclu l’entretien, ce sourire et ce regard, auraient pu suffire pour comprendre son travail, sa démarche et Futurum.
Thierry Jan
Crédit photo : Gaetan LUCI / Palais Princier