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25 novembre 2024

Une liberté de la presse sous pression marseillaise à Nice

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Article de Nice-Premium sur le meeting de Ségolène Royal paru samedi : cliquez ici

presse-libre.jpg L’ambiance était bonne et amicale, la salle de presse bien en place et garnie d’un délicieux buffet et les responsables locaux étaient ravis du travail accompli avant que n’arrive leur protégée. Tout était au beau fixe quand Ségolène débarqua dans une salle Leyrit chauffée à blanc par les divers orateurs et par l’attente de revoir enfin un candidat socialiste absent de la ville de Nice depuis 33 ans. Elle arriva, elle discuta, elle promit et la foule déjà conquise répondait à son appel par des réguliers « Ségolène Présidente ». Un « Bella ciao » superbement interprété par la troupe des Zebda et repris par la foule venait ponctué une soirée définitivement placé sous le signe de la franchise comme de la sympathie.

Le discours et les acclamations terminées Ségolène Royal se préparait à quitter la scène niçoise et les photographes se mettaient donc en place pour « tirer le portrait » de cette possible future première Présidente de la République. Notre Directeur de la publication portant pour l’occasion la casquette de photographe se trouvait posté avec ses confrères près de la haie d’honneur composée des jeunes socialistes azuréens et d’un cordon de sécurité empêchant les militants d’approcher leur rêve de trop près. « Qu’est ce que tu as !! » c’est par cette question posée deux fois avec insistance que l’une des personnes composant le cordon de sécurité s’adressa une première fois à notre photographe. « Pourquoi me parlez-vous comme ça ? » Aura été la réponse, mauvaise vu la réaction de l’individu, que s’est permis de faire notre collègue qui s’est retrouvé « pris par le col » et ramené illico vers la sortie. Malgré le badge de presse et de vaines tentatives de discussion, l’expulsion était proche et il aura fallu l’intervention de responsables socialistes azuréens pour calmer la situation et permettre à Franck Viano de rejoindre la salle de presse plutôt que le trottoir d’une salle Leyrit célèbre pour ses combats de boxe…mais habituellement sur un ring.

« Ce n’était pas le service d’ordre prévu initialement mais une brigade débarquée de Marseille. Nous avions pourtant tout réglé pour la venue de Ségolène Royal mais les plans ont subitement changé à quelques heures du meeting et la gestion de la sécurité était sous la responsabilité des autorités marseillaises. » L’organisation niçoise n’aura donc rien à se reprocher sur la mise en place de cette soirée attendue par tant de militants et a réagi du mieux possible pendant et après l’incident.

Reste tout de même que le comportement de cet individu pose un réel problème pour une liberté de la presse qui en a pris un bon coup derrière les oreilles dans une salle Leyrit qui ne se prêtait absolument pas à de tels excès tant elle respirait la bonne humeur. Comptés mais pas sonnés, nous serons toujours présents pour essayer de vous donner l’information du mieux possible.

Ciao bello, ciao !

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