Le paradoxe est bien là : dans le même temps que la conférence COP21 célébrait la centralité de l’écologie dans l’agenda politique au niveau mondial, les écologistes français subissaient une défaite cinglante dans les urnes lors des élections régionales.
En fait, la diversité des alliances nouées pas les écologistes témoignent de leur difficulté à porter une parole qui leur soit propre en matière économique.
Ils éprouvent encore trop souvent le besoin de se positionner sur l’axe de la gauche de la gauche anticapitaliste. On attendrait sans doute de l’écologie politique qu’elle se situe dans une autre dimension.
Elle devrait insister sur la nécessité de lutter contre toutes les inégalités, car la nécessaire transition écologique ne pourra être acceptée que si elle est accompagnée de plus de justice.
De plus, si on y ajoute l’agressivité et le narcissisme de leurs dirigeants , on voit bien que le grand écart entre principes proclamées et comportements réels est la cause principal de leur échec.
S’il n’en tirent pas les leçons qu’il faut, la déconvenue pourrait être encore plus grande : anesthésier la raison porte inévitablement à sa perte…
