Cette année, 27 universités françaises figurent dans le classement des meilleurs du monde. Parmi elles, l’Université Côte d’Azur situé dans les Alpes-Maritimes gagne une centaine de places.
L’Université Côte d’Azur fait une belle percée. Elle gravit une centaine de places et entre dans le top 500 des meilleures universités mondiales. Christian Estrosi, maire de Nice, souligne « une progression qui témoigne de la qualité de l’enseignement, des initiatives de recherche et du dévouement de ses acteurs ».
Les matières en haut de son classement sont les mathématiques, la physique et les sciences de la Terre. Elle fait partie de la tranche (401-500) comme celle de Rennes. Parmi les établissements français, l’université azuréenne se situe derrière l’Université Toulouse Capitole, mais devant notamment l’Université Clermont-Auvergne.
Du côté des Bouches-du-Rhône, l’Université Aix-Marseille régresse et se classe parmi les 200 meilleurs. Elle passe de la tranche (101-150) à celle (151-200) L’océanographie y est évaluée comme la meilleure matière, devant les mathématiques et la physique.
18 universités françaises dans le top 500
Ce classement publié le 15 août, est établi par l’organisation Shanghai Ranking Consultancy. Depuis 2003, elle classe les 1 000 meilleurs du monde après en avoir examiné 2 500. 27 universités françaises font partie du classement, c’est une de moins cette année. Cependant, elles sont trois de plus dans le top 500, composé de 18 universités tricolores.
Si le top 10 totalement anglo-saxon ne bouge pas, avec Harvard en tête du classement, la France arrive en 15e position avec l’Université Paris-Saclay. Celle-ci gagne une place par rapport à l’année dernière.
Quels critères ?
Les établissements sont classés selon un indice qui prend en compte six critères quantitatifs bien spécifiques. En effet, le nombre de publications dans les revues scientifiques anglo-saxonnes Nature et Science (20% de la note globale), le nombre de chercheurs cités (20%), le nombre de prix Nobel scientifiques et de médailles Fields attribués aux anciens élèves et aux enseignants-chercheurs (30%), le nombre d’articles indexés dans Science Citation Index-Expanded et Social Science Citation Index (20%) et la performance académique des professeurs (10%)
Les critères retenues par l’organisation chinoise sont essentiellement basés sur la recherche et non la formation. Le taux de réussite des étudiants ou la qualité des enseignements ne sont par exemple pas pris en compte. De plus, seules les sciences dites dures sont valorisées, les sciences sociales ne font pas partie des critères regardés.