La querelle autour des dépenses des voeux de Christian Estrosi aux agents publics a pris une tournure qui dépasse largement les faits et prend une dimension politique qui n’a pas lieu d’exister.
On sait que Chrstian Estrosi n’a pas la sobriété comme devise personnelle mais finalement comme oublier que les gens préfèrent une tape dans le dos chaleureuse à une poignée de main formelle ?
Oui, cette soirée faisait un peu Nicewood, avec les élus et autorités appelés sur la scène dans un ordre hiérarchique et positionnés en couronne tels des fantassins du roi, un film qui proposait les mêmes réalisations d’hier et celles de demain avec des intervenants aux tons quelque peu adulateurs .
Mais enfin, ne soyons pas dupes, la propagande est un ingrédient obligatoire de toute manifestation politique.
Oui , le spectacle qui a suivi, au delà de la performance artistique, a été une faute de bon goût, encore plus qu’un excès de dépense budgétaire. Il y a des moments où un verre de vin et une part de galette font bien l’affaire !
Que l’opposition s’empare de cette bourde pour en faire un cas, ça fait aussi partie des règles du jeu.
Ce qui frôle le ridicule, c’est la motivation du staff du maire de Nice (qui, au vu de ces multiples mandats publics, nous imaginons étranger à l’organisation de la soirée) : l’initiative aurait eu comme but de conforter le pouvoir d’achat des présents en leur offrant un spectacle auquel, autrement, il n’auraient pas pu assister.
Il aura certainement fallu bien phosphorer pour en arriver là !
Dans ces cas, il vaut mieux assumer et se taire. Autrement on devient comme les zélotes de la Bible juive, qui , eux, poussent la zèle jusqu’à l’aveuglement.