Le PS a adopté samedi dernier le principe d’une primaire en décembre. Quelle est donc cette proposition de primaire ? Pour Solférino, il s’agit de rassembler les forces de progrès et les écologistes.
Une primaire d’idées entre écologistes, progressistes et démocrates pour contrer les conservateurs de la droite et les ultra-conservateurs de l’extrême droite et sortir de cette spirale dépressive et enclencher une nouvelle dynamique positive.
En fait, le débat démocratique des élections en 2015, départementales et régionales, a été confisqué par les nationalismes,
Et de laisser au chef de l’Etat la possibilité de se saisir du processus évacuant ainsi à gauche le bilan et permettant de se concentrer sur la droite et sur la campagne, ne serait pas la plus mauvaise des idées.
Écologistes et communistes en font une condition sine qua non, plus qu’un grand débat citoyen pour déterminer un socle commun afin de répondre à la question « qui et pour quoi faire » et d’accepter que les perdants se rangent derrière le vainqueur.
Mais comment empêcher Jean-Luc Mélenchon, qui s’est déjà déclaré, de renoncer à son tour de manège pour exciter son ego ?
Le PS dispose d’un argument de poids : celui des législatives. Les écologistes et communistes sont notamment dépendants des socialistes dans la quasi-totalité de leurs circonscriptions.
Une défaite électorale sans qu’un candidat de gauche ne participe au second tour, signifierait une bérésina avec un groupe parlementaire réduit à 80/100 élus.
Dans ce cas, s’appliquerait le règle du « chacun pour soi’ et la disparition des groupes communistes et écologistes serait pratiquement certaine.
