Pas une semaine ne passe sans que les yeux Niçois ou plutôt journalistiques ne soient tournés vers le tramway. La semaine dernière on avait vu pour la première fois une rame rouler, la semaine d’avant on se félicitait des arbres plantés le long des 8 kilomètres de rail, on avait, il y a quelque temps, salué les vestiges historiques qu’avaient permis de découvrir les travaux. Cette semaine, la première d’avril, six mois avant la mise en service, le cortège de responsables de la CANCA et de journalistes accompagnant le Sénateur Maire Jacques Peyrat, s’est rendu au Pont Michel pour constater l’avancée des travaux.
Et ils ont avancés ! Les rails sont posés. Le béton est coulé presque partout. On devine très bien ce que ça donnera dans quelques mois avec le rajout des trois palmiers de Jacques Veilles qui constitueront les œuvres d’art du terminus de la première ligne. L’ancien Pont Michel enjambait la voie ferrée et ne comportait que deux voies pour les voitures et les bus. Sur désormais 44 mètres de large, il va permettre de faire circuler le tram, les voitures, les bus et les piétons. Les travaux ont duré 18 mois et ont coûté 9 800 000 €.
Du Pont Michel, on imagine aisément les va et vient du tram depuis Saint-Roch et l’Avenue Semard. En regardant de l’autre côté, on remarque, au loin, le CHU Pasteur, alors, une question se pose : pourquoi ne pas avoir prolongé le Tram jusqu’à l’Hôpital pour éviter aux familles rendant visites aux convalescents de s’y rendre en bus, même si un prolongement est prévu?
Le Sénateur Maire a ensuite improvisé une balade le long des rails. Il l’a nourrie de remarques sur l’environnement notamment sur le grand espace occupé par la SNCF avec de nombreuses voies. Elles sont vides, recouvertes d’herbes, et suggèrent un meilleur usage possible. Il a demandé à son photographe d’en faire un cliché en guise de preuves. Continuant sa petite visite du quartier, il a rappelé que les entrepôts des Galeries Lafayette avaient été récupérés par la Ville et qu’à la place serait construit un gymnase. Il s’arrête un moment devant un terrain vague. Il se renseigne auprès des responsables du territoire. Il s’étonne qu’un espace reste ainsi en plein centre de Saint-Roch et émet l’idée de le récupérer pour bâtir des logements. La petite balade va se poursuivre. La simple visite du Pont Michel se transforme en rencontre du maire avec ses habitants et en débat sur d’éventuelles améliorations à effectuer dans ce quartier.
