Eric Ciotti a rendu visite aux bénévoles du centre de Nice Dabray. Le député a apporté son soutien aux Restos du cœur.
L’appel à l’aide a été lancé par le président des Restos du cœur et il fallait réagir. En danger financièrement, la bande à Coluche avait besoin d’un coup de main pour boucler la fin de son année. Et dans les Alpes-Maritimes, les 17 centres n’ont pas échappé à la règle.
Le centre de Nice Dabray, c’est mille sept cents familles à nourrir soit un total de deux millions huit cent milles repas à l’année. Un chiffre en augmentation de 40%, qui rend les choses beaucoup plus compliqué avec les locaux actuels. C’est pour donner un second souffle au centre qu’Eric Ciotti leur a rendu visite.
Un soutien financier
Pour remédier à cela, la ville de Nice a donné 75 m2 de plus à l’association au-dessus des locaux déjà existants. Cet espace appartenait déjà à l’association, les travaux ne seront donc pas conséquents. Il faudra rouvrir l’accès à l’étage en accord avec la copropriété. C’est donc un retour dans le passé, mais celui-là lui fait du bien.
Pour le futur directeur François Chantrait, il y a deux choses en particulier qui sont importantes : “On a besoin d’argent et de locaux, c’est ça qui nous fait le plus défaut.” Cette demande a été entendue. Le département des Alpes Maritimes va débourser 20 000 euros sur la fin de l’exercice 2023. Puis trente milles euros sur l’exercice 2024, soit un total de cinquante milles euros pour les Restos du cœur.
L’hiver s’annonce difficile
Malgré les annonces encourageantes, le temps n’est pas aux réjouissances pour les bénévoles. Ils le savent, l’hiver va être rude. Avec l’augmentation du nombre de familles dans le besoin, du prix des denrées et du carburant, les calculs ne sont plus les mêmes. Il va falloir faire des sacrifices et François Chantrait le sait bien. ”On va devoir refuser des familles que l’on nourrit depuis plus de 13 ans« , se désole-t-il.
Avec le nouveau calcul des barèmes, certaines familles ne passeront plus dans les critères. Le barème d’hiver devient universel. Pour une personne seule, avant, avec sept cents euros, elle rentrait dans le barème. Maintenant, le plafond est à cinq cent quarante euros pour une personne seule avec une marge de 10% de tolérance. Un coup dur pour les familles, mais aussi pour les bénévoles. Ils le disent eux même :”Dire à des familles avec qui on a de l’affect qu’elles ne peuvent plus être servies ça va être très difficile.”
Christian Estrosi a lui annoncé des mesures pour venir en aide aux Restos du cœur. Le maire de Nice a étendu l’exonération de la totalité des centres propriété de la ville de Nice et du bailleur social. Le maire a exonéré le loyer annuel à hauteur de huit mille huit cent quatre-vingt-dix-neuf euros.