Hier matin, les élèves de l’école primaire et maternelle Ariane-Mûriers sont revenus dans leur établissement après la vive émotion suscitée vendredi dernier par les tirs au plomb en direction de leur cour de récréation. Une cellule psychologique de soutien avait été mise en place .
L’adolescent de 13 ans qui a été interpellé, dimanche matin, dans le cadre des tirs au plomb sur l’école maternelle Ariane-Mûriers de Nice, a admis être l’auteur des tirs qui ont blessé deux fillettes légèrement, au dos et à la tête, ce vendredi.
La Sûrete départementale doit encore établir s’il s’agit d’un acte involontaire ou délibéré.
Reste à donner une réponse à une demande inquiétante: pourquoi un gamin de cet âge, issu d’une famille dite « classique », se retrouve être l’auteur d’un geste qui aurait pu avoir des conséquences graves, autant pour les victimes que pour son auteur ?
Bêtise, inconscience, imitation , émulation, défi ? Le contexte familial apparaît étranger à toute sorte d’origine, le père affirmant que personne ne s’était aperçu de ce qui se passait.
Reste que ces jeunes immatures sont de plus en plus exposés à des sources d’informations sans aucun filtre : télévision, ordinateur, smartphone. Leur fragilité en vient ainsi compromise et voici venu le temps des actes qu’on arrive même plus à comprendre, sans parler de l’origine des faits qui font qu’ils puissent se produire.
Il n’y a pas un modèle éducatif qu’il faut réviser en urgence pour reprendre la main avant que ce ne soit trop tard ?
