Pour le Grand Prix de Saint-Marin, Fabio Quartararo voulait confirmer ses bons derniers résultats en course. Toujours en délicatesse sur l’exercice des qualifications, le Niçois partait de la 13e position sur la grille.
Un circuit court mais complet avec des enchaînements de virages lents et rapides. Voilà ce qui attendait les pilotes motoGP ce week-end sur le circuit de Misano. Des caractéristiques qui ne conviennent pas vraiment à la Yamaha dont le déficit de vitesse de pointe est un vrai handicap face aux Ducati. Une donnée qui se vérifie lors de la course sprint.
Treizième au départ, Fabio Quartararo se fait dépasser par l’autre Français Johann Zarco. Derrière le Maralpin va passer une grande partie de la course coincé dans l’échappement de Raul Fernandez sur son Aprilia. “C’est frustrant même si on est loin derrière comparé aux pilotes de devant, confiait Fabio après la course sprint. Je pourrais rouler beaucoup plus vite, mais je n’arrive pas à doubler. On est beaucoup plus lent que Martin, Bezzecchi et Bagnaia, c’est déjà un très grand problème. On n’arrive pas à doubler les pilotes qui sont à une demie seconde de nous. Sincèrement, on trouve plein de négatif dans tout ce qu’on fait. C’est difficile de faire des pas en avant quand on avance face à un mur.”
Finalement “El Diablo” termine cette sprint race à la même position qu’au premier tour (14e).
Bis répétita en course longue
Le dimanche on prend les mêmes et on recommence. Dans l’incapacité de dépasser ses adversaires malgré un rythme supérieur, Fabio Quartararo doit se contenter de la 13e place. En cause, les mêmes problèmes que la veille. Ou plutôt de la saison à entendre le Niçois à l’arrivée de la course : “On n’arrive pas à doubler et surtout, comme je le dis depuis quelques années, le style de pilotage qu’on a, comparé aux autres, est totalement différent, donc c’est vraiment, vraiment compliqué.”
Désormais le Français attend avec impatience le test de sa Yamaha 2024 qui doit avoir lieu ce lundi. En s’amusant à couper son effort en course aujourd’hui pour avoir le champ libre, le Niçois espère pouvoir faire un vrai comparatif. “Je suis un peu nerveux d’essayer cette moto. J’espère vraiment avoir de bons commentaires. L’an dernier j’en avais eu, mais cette année il faut vraiment une grosse différence. Je suis impatient mais aussi stressé de voir si ça marche ou pas.”
Un moment décisif dans la carrière du Niçois qui pourrait quitter l’équipe si les progrès ne sont pas significatifs. Affaire à suivre…