La colline du Château, à Nice, lieu de loisirs et de détente pour tant de niçois, est, depuis hier, devenu aussi un lieu de mémoire et de recueillement.
Christian Estrosi, en présence des membres de la famille, des autorité et des élus, a dévoilé une stèle en hommage à Hervé Gourdel, guide de haute-montagne, assassiné le 24 septembre 2014 par des djihadistes en Algérie, en y associant Corine et Anne Dechauffour, niçoises elles aussi, assassinées un an plus tôt, au Kenya,
L’oeuvre a été réalisée par le sculpteur Roland Moreau en granit vert, le même artiste qui a réalisé le monument aux rapatriés et harkis que l’on peut voir sur la Promenade des Anglais. Les dimensions sont conséquentes: 2 mètres de haut, pour un poids de 3 tonnes. Le visage d’Hervé Gourdel, y est gravé.
L’émotion était bien présente et les paroles graves du discours du maire de Nice y contribuèrent : « Saluons la mémoire des victimes du terrorisme et continuons de combattre toutes les formes de barbarie « .
Dans cette circonstance et d’autres similaires, et ayant soin d’éviter tout amalgame, rien ne saurait expliquer le actes de ceux qui agissent au nom d’une mauvaise cause qu’aucune raison ne saurait justifier. Ils ne sont pas des combattants mais des assassins, et les victimes sont celles et ceux auxquels on a pris lâchement la vie.
Christian Estrosi a su trouver les paroles justes dans la conclusion de son discours : « C’est ce que nous devons à Hervé et à toutes les victimes innocentes de la barbarie, pour que toujours, leur souvenir vive utilement ».