Pour sa conférence de rentrée, le parti Renaissance des Alpes-Maritimes s’est orienté vers le thème du sport et du tourisme.
Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé ses grandes mesures sur l’environnement, ce 25 septembre à l’issue du deuxième Conseil de planification écologique à l’Élysée. Renaissance 06 ont eux aussi décidé de faire leur rentrée. C’était la première fois que le parti organisait une table ronde comme celle-ci.
Une centaine de personnes étaient réunies dans l’amphithéâtre de la Maison des associations de la place Garibaldi. Une heure de discours par cinq intervenants présentés comme des experts du milieu sportif ou du territoire maralpin (Dominique Gatto, Baptiste Lauro-Lillo, Elodie Bondi, Gérard Rougier et Georges Botella).
Le public a pu échanger avec les intervenants sur les questions environnementales relatives au territoire. Les intervenants représentaient différents secteurs. Il y avait les clubs, les fédérations, le territoire et les entreprises.
Pour représenter les clubs, Baptiste Lauro-Lillo, le coordinateur RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) au rugby club toulonnais était présent. En ce sens, il a mis en avant les actions qui ont été menées par le club, telles que la refonte de leur carte de buvette. Celle-ci a été repensée de manière à mettre en avant les produits du terroir et favoriser le bio, même au stade.
Le club varois a même rendu tous les transports en commun gratuits pour les jours de match. Alors que le dernier match en date de la Coupe du monde de rugby s’est déroulé dimanche, l’ovalie était encore au cœur des débats.
Dominique Gatto, directeur d’exploitation de la Mouratoglou Tennis Academy est lui revenu sur le travail de mesure de consommation des stades en France. Il fait remarquer que l’Allianz Riviera fait parti du top dix des stades les plus écoresponsable du monde. Il est aussi revenu sur le parc photovoltaïque qui alimente le Groupama Stadium de Lyon. Une façon de montrer que les stades eux aussi peuvent être engagés dans la réduction de notre impact environnemental.
L’eau au cœur des débats
C’est ensuite le DTN adjoint de la Fédération Française de Golf Gérard Rougier qui est revenu sur l’engagement du golf. La fédération française de Golf dit avoir commencé ses actions la mise en route de son premier programme depuis déjà vingt ans.
Celui-ci a pour but de mesurer l’eau utilisée par les golfs et de la réutiliser pour correspondre aux besoins environnementaux. Il a ensuite évoqué la nature de leur nouveau projet consacré à la question des produits phytosanitaires. Ils seront interdits en 2025 et pour ça tous les sports qui ont besoin d’entretenir une pelouse vont devoir trouver une alternative.
Enfin, Guilaine Debras, ancienne maire de Biot est revenue sur l’importance de la préservation du territoire face au flux touristique important que connaît la région. Pour elle, il ne faut pas « interdire pour interdire ».
Cependant, l’ensemble des espaces naturels doit, pour elle, être mis en avant. Ces derniers représentent 60% du territoire maralpin en comptant ceux de Natura 2000. Alors, elle revendique une meilleure mise en valeur de l’arrière-pays, trop laissé de côté par les touristes, selon elle.