Dura lex sed lex, disaient les romains pour lesquels le droit était le fondement de la société. D’une manière plus prosaïque c’est ce que la Préfecture vient de signifier à la famille Venturino qui ne veut pas quitter la maison qui fait obstacle au tracé de la Voie de 40 mètres, qui doit unir le futur quartier Meridia au Stade Allianz Riviera et autres activités commerciales du quartier de Saint-Augustin.
Les recours en justice ayant été déboutés, la Préfecture va aller de l’avant : « Le juge de l’expropriation, en relation avec le juge des tutelles, a pris acte de la disponibilité immédiate de la villa proposée par la Métropole NCA aux fins de réinstallation des intéressés sise 300, avenue Sainte-Marguerite à Nice. »
Les occupants devront libérer les lieux au 303, avenue Sainte- Marguerite à Nice, dans un délai de 15 jours, au besoin avec le concours de la force publique. »
Cette solution, d’une valeur de 700 000 euros, est supérieure à la valeur de la maison des Venturino qui font valoir une question sentimentale.
Mais, ce sentiment, à priori louable, bute contre la logique de… l’urgence. L’Euro 2016 de football en juin prochain, et les quatre rencontres, dont un huitième de finale, qui doivent s’y tenir.
Imaginez-vous que la route ne soit pas complétée et que l’accès au stade de la part des supporters des diverses équipes soit confronté aux difficultés actuelles, avec en plus les problèmes de sécurité qui vont demander une vigilance accrue.
Comme dans toutes les situations telle que celle-ci, l’immanquable comité de soutien s’est formé et menace feu et flamme.
Pour quel résultat ?
