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22 novembre 2024

Patrick Moya a fait son carnaval virtuel au 27 Delvalle

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L’artiste niçois a reconstitué une place Masséna virtuelle dans l’univers de Second Life et recevait, hier en fin d’apès-midi, des « témoins virtuels » américain ou suisse venus parler de leur seconde vie dans cet univers virtuel.

Une expérience adéquate à cette maison niçoise de la santé connectée qui commence à prendre ses marques avec de nombreuses séquences qui se déroulent, chaque semaine, au 27 Delvalle.

Première rencontre virtuelle donc avec Gentle Heron (aka Alice Krueger) qui parlera des activités de Virtual Ability, une association américaine qui œuvre dans le domaine de l’intégration des personnes porteuses de handicap ou atteinte de pathologies. « En effet, dans Second Life, nous sommes dans un monde où nous pouvons faire toutes les choses que nous ne pouvons pas faire dans le monde réel. » explique Alice Krueger qui, comme Patrick Moya, possède son île dans Second Life.

« Une personne atteinte d’une maladie dégénérative qui n’était plus sortie physiquement de chez elle depuis un certain temps est même sortie « réellement » de par l’utilisation de Second Life » commente Patrick Moya qui continue de faire visiter les bâtiments de son île en s’attardant sur son hôpital, son musée et sa sculpture gigantesque surplombant l’île.

« C’est un nouveau moyen d’envisager et d’aborder le domaine de la santé et de nombreuses applications peuvent s’en inspirer comme par exemple le e-learning que nous a présenté Patrick Moya dans l’île de l’un de ses nombreux contacts » Olivier Guérin, adjoint à la santé, porte un intérêt non dissimulé à ce projet qui pourrait bien avoir des suites prochaines au coeur de la maison de la santé connectée. Peut-être un jour verrons-nous un 27 Delvalle virtuel sortir de terre sur Moya Island ?

Les enfants de la Ruche ont été aussi de la fête avec une présentation qui leur était destiné, et même s’ils étaient un peu trop jeunes pour intégrer le monde virtuel de Second Life, le Cyber Carnaval a capté leur attention jusqu’au moment où l’artiste niçois les a invité à danser, mais cette fois-ci réellement.

Une fin d’après-midi riche en découvertes comme en émotion qui pourrait bien faire des émules avec des idées qui fusaient déjà lors du verre de l’amitié bien réel partagé entre l’artiste et ses invités.

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