Deux semaines après le passage dévastateur de la Tempête Aline dans les Alpes-Maritimes, le gouvernement reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour dix communes, ce 3 novembre.
Le 20 octobre dernier, le département se préparait au passage de la Tempête Aline, la peur au ventre trois ans après la Tempête Alex qui a coûté la vie à 18 personnes. Cette fois-ci, aucun bilan humain n’est à déplorer, en revanche il existe d’importants dégâts matériels surtout dans la Vallée de la Vésubie.
Publié ce 3 novembre, au Journal Officiel, cet arrêté est le premier traitant des demandes de la part des villes touchées de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Dix communes obtiennent cette reconnaissance : Belvédère, Bonson, Breil-sur-Roya, Isola, Massoins, Roquebilière, Saint-Martin-Vésubie, Utelle, Valdeblore et Venanson.
Christian Estrosi, maire de Nice, a salué, sur son compte X, « la réactivité du gouvernement français », sur cette demande de reconnaissance qu’il avait « immédiatement réclamée à Gérald Darmanin ».
Les sinistrés disposent désormais de 30 jours, à partir de ce 3 novembre, pour déposer un état estimatif des pertes qu’ils ont subies auprès de leurs compagnies d’assurance. De quoi bénéficier du régime spécial prévue à cet effet.
« Cette reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle deux semaines après la tempête démontre la volonté de l’État et du Préfet des Alpes-Maritimes de continuer à être présent pour nos vallées et d’agir le plus rapidement possible pour permettre aux communes impactées et aux habitants un retour à la vie normale », partage le préfet des Alpes-Maritimes.
Le montant global des travaux de reconstruction estimés, par le département des Alpes-Maritimes, s’élève, à ce jour, à 40 millions d’euros (31,1 millions pour Saint-Martin-Vésubie et 8,9 millions d’euros pour Roquebilière).