Dans l’univers de la jeunesse en recherche d’une profession, il y a deux options possibles : la première (la plus fréquente), vivre mécontent en pestant contre le destin cynique qui nous empêche de construire l’avenir de nos rêves.
L’autre, avoir les idée claires, se retrousser les manches et construire son propre avenir en allant outre les inévitables difficultés
C’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein…
Pour Marine Jauffrit, il n’y a pas de doute, il est à moitié plein.
» Tout a commencé dès l’enfance. J’avais toujours mon carnet et griffonnait plusieurs croquis. A 14 ans, je demande et convainc mes parents de me lancer dans le milieu de la mode ».
Le chemin n’est pas une voie royale…
« Après les deux premières années du BEP métiers de la mode, j’enchaine les concours de jeunes créateurs. Je me dirige ensuite vers les costumes de scène et j’obtient mon diplôme de costumière ».
L’envol est pris. Quelques années après … trois années dans la prestigieuse école de stylisme parisienne Berçot, petite main pendant 1 an chez Lacroix et Jean Doucet., trois ans et costumière du club Méditerranée à l’étranger (Turquie / Israel / Mexique ), … retour à Nice pour une expérience dans la vente dans la mode luxe.
En 2015, la rêve devient réalité: la Maison Mirane (un subtil jeu de mot avec le patronyme) naît . Une entreprise de prêt à porter féminin haut de gamme, imaginée un peu partout dans le Monde (l’expérience sert…), mais fabriquée en France !
Marine présente, ce soir à 17h à l’Hôtel Splendid, sa collection printemps/été : on y retrouve son esprit, rêveur et malicieux à la fois.
Enfin , la preuve est là: quand a les idées claires et la volonté de réussir, on met beaucoup de chances de son côté.
De plus, si on le fait avec un brin de fantaisie et de légèreté…c’est encore mieux !
