Avant que le projet de loi de travail, dont ont connait la structure de base, soit officiellement proposé par le Gouvernement, les organisations et syndicats de jeunes des Alpes-Maritimes sont parties en guerre.
Devançant ainsi leur aînés qui seront en grève le 9 mars prochain, eux seront déjà dans la rue, cet après-midi à partir de 15 heures, à l’arrêt du tram Masséna.
Les motivations ressemblent à un menu où tous les mets sont pris en compte de l’entrée au dessert.
On passe du « le code du travail est une protection quotidienne pour les salariés, et non pas un handicap ou un frein à l’emploi » au « les jeunes veulent pouvoir construire un avenir sereinement » à « Le droit est là pour protéger les plus faibles, il est une condition de la liberté, parce qu’il garantit l’égalité ».
Un pot-pourri de phrases et de slogans qui ne dit pas grand chose et ne va pas bien loin, mais qui, de toute évidence, plait à ces jeunes et les motive dans leur action qui se veut ambitieuse.
En fait, l’objectif n’est pas des moindres : « Nous appelons donc le gouvernement à retirer son projet actuel. Nous défendons des solutions progressistes à la crise que nous vivons et demandons au gouvernement d’engager des reformes de progrès pour protéger les salariés des nouvelles souffrances au travail, pour relancer l’investissement public, pour permettre aux jeunes de conquérir leur autonomie ou encore combattre la pauvreté et les discriminations ».
Rien que ça ? Et le monde à l’envers, c’est pour quand ?
