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22 novembre 2024

Elections internes annulées chez Les Républicains : Et si la fumée cachait le feu ?

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La Haute autorité du parti Les Républicains (LR) a annulé, ce mardi, les élections de la fédération des Alpes-Maritimes du parti parce que « entravées d’irrégularités ». De ce fait, cette instance a accepté le recours d’un votant.


La cause ? le fait qu’Eric Ciotti, candidat (par ailleurs unique) de la 1ère circonscription, était aussi l’organisateur de ces élections en tant que secrétaire départemental.

Les élections devront donc avoir lieu une nouvelle fois et les membres azuréen du parti seront appelés à voter à nouveau dans les prochaines semaines.

« Je prends acte de cette décision tout en la regrettant », a réagi Eric Ciotti, tout en soulignant que la procédure avait été validée « par l’ensemble des parlementaires des Alpes-Maritimes et notamment par Christian Estrosi ».

Une simple rappel des faits ou une subtile référence à son ami-rival ?

En fait dans le territoire, il y a toujours des recours qui tombent à pic et que, derrière l’apparent anonymat des promoteurs, on peut facilement trouver des silhouettes qu’on peut attribuer à des personnes qu’on pense connaitre !

La réaction du Président du parti (lui aussi candidat unique) a demandé dans un communiqué « à ce que l’organisation de nos élections soit prise en charge directement par le siège national de Les Républicains sous le contrôle de la Haute Autorité ».

Pour continuer sur le même ton : « Ce nouveau scrutin devra être incontestable : l’information devra être assurée auprès de l’ensemble des adhérents des Alpes-Maritimes et, pour éviter tout soupçon, le vote devra s’effectuer par un scrutin papier sans procuration à bulletin secret dans chacune des circonscriptions ».

Cette demande ouvre la porte à bien des questionnements, le premier desquels est : le vote qui vient d’être annulé ne répondait-il pas aux conditions de régularité ?

En fait, pourquoi Christian Estrosi cite la question des procurations (depuis toujours source de suspicion) ? Et puis, pourquoi refuser le vote par internet et revenir à celui papier ? Pourquoi, enfin, demander le vote secret ?

Autant de questions qui mériteraient bien des réponses, sans lesquelles restera bien présent le doute d’un échange « codé » entre les deux amis-rivaux.

Décidément, les élections internes ne réussissent pas au feu UMP d’hier, LR d’aujourd’hui : après le scandale lié aux irrégularités avérées dans certains bureaux de vote à Nice, en automne 2012 lors de l’élection du président du parti qui provoqua une crise majeure avec le risque de son éclatement, on remet ça à l’occasion d’une élection sans réel enjeu, du fait que les accords avaient été validés entre les poids lourds locaux.

Alors, que doit-on penser ? Qu’il y existe d’autres jeux « souterrains » dont on ne connait pas les tenants et les aboutissants ?

Pour en finir : Parlons-nous d’une simple concurrence entre deux hommes politiques en quête de leadership ou il y a du bien plus lourd que ça derrière ?

Le temps et ses faits nous le diront bien assez tôt !

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