Times Higher Education ( THE) n’est certes pas la bible mais son classement est un de ceux qui comptent et font référence dans le monde de l’université.
Son rapport de 2016, qui vient d’être publié, reconfirme sans surprise la qualité supérieure des universités anglaises, mettant en lumière, une fois de plus et si besoin, la médiocrité de celles de l’hexagone.
13 parmi elles pointent dans les premières 200 mais, surtout, seulement quatre (Ecole Normale 17ème, Polytechnique 43ème, E, Pierre et Curie Paris 51ème), Paris-Sud 96ème) figurent parmi les premières 100 !
En comparaison, Oxford, Cambridge et Imperial College of London se partagent le podium dans l’ordre et sont les têtes de liste du peloton de 43 autres !
Quant à l’Université de Nice, inutile de la chercher, vous ne la trouverez pas puisque elle n’y figure pas contrairement à sa voisine d’Aix-Marseille qui, elle, occupe la 131ème place. Loin d’être formidable mais toutefois mieux que rien.
C’est peut-être dans ce genre de résultats, celui-ci ou bien d’autres qui confirment la situation, qu’il faudrait chercher la réponse aux difficultés de beaucoup de jeunes à trouver leur place professionnelle dans la société moderne.
Une réflexion s’impose, certainement plus utile que les cortèges de protestation: il est vrai que ça risque d’être moins amusant et de mettre en vue les responsabilités de tous et de chacun…