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22 novembre 2024

« Un festival c’est trop court » et c’est parti !

Vincent Marty
Vincent Martyhttps://www.nicepremium.fr
Ancien rédacteur en chef du site d'information Nice Premium. Chef de projet web et social. Intervenant à l'IPAG Business School.

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Soirée d'ouverture
Soirée d’ouverture
La septième édition du festival de court métrage « Un festival c’est trop court » est lancée ! Hier soir, au festival de la photographie et de l’image de Nice, le public s’était réunit en nombre. Laurent Trémeau délégué du festival s’est exprimé devant une salle comble, pour remercier, présenter et féliciter, les membres de l’association héliotrope, du jury et les partenaires qui font de ce festival, un évènement à retenir sur la côte d’azur. L’association Héliotrope est née il y a 10 ans, de l’idée un peu folle à l’époque, de promouvoir et favoriser la diffusion du court métrage, dans une région aveuglée par le prisme du festival de Cannes. Le long métrage, maître de la pellicule, ne peut oublier ses origines. En effet, le cinéma a débuté en quelque sorte par le court métrage, lorsque l’image animée n’était encore qu’au stade de l’expérimentation. L’expérimentation, ce mot est souvent associé au court et au travail de l’association. Mais Héliotrope se défend et se démarque de cette étiquette et préfère parler de courts métrages « alternatifs, évolutifs, qui explorent de nouveaux territoires ». Et c’est cela la force d’Héliotrope. C’est aussi ce qu’il ressort de la projection de mardi soir. Sept courts-métrages, différents dans l’époque, le ton, la technique et l’esthétique se sont succédé sur la scène du théâtre de la photographie.IMAG2528_copie.jpg

A découvrir

« Un chien andalou » de Luis Bunuel et Salvador Dali, mis en musique par Merakhaazan, a introduit cette séance. Merakhaazan a improvisé une atmosphère musicale sur ce film culte surréaliste. « Bendito Machine », film d’animation, retrace la vie industrielle d’une colline habitée par des personnages au comportement très humain. « La insoportable levedad del carrito de la compra », extrait de Hay Motivo (présenté ici, dans Nice Premium), révèle la précarité financière des personnes âgées en Espagne. « Le rêve d’Arland Wrigley » de son côté vous montrera le rêve merveilleux et plein de « bubble-gum » d’un dentiste. « Twist », enfin est le seul court que vous manquerez pendant cette semaine. Projeté uniquement lors de la soirée d’ouverture, la réalisatrice suisse Alexia Walther réussit le pari de mettre en parallèle un épisode de la guerre des gaules avec le Twist ! Ces courts métrages sont donc à voir et conseillés par votre humble serviteur. Seul « Motodrom », film allemand de 2006, n’a pas retenu l’attention.IMAG2527_copie.jpg

A partager

Amateurs, scolaires et professionnels du court se retrouvent donc face à des univers totalement différents. Ce festival donne à réfléchir grâce aux débats, aux rencontres avec les réalisateurs et les membres du jury, comme Serge Riaboukine, Léopard de Bronze à Locarno en 1999 et Grand Prix de Nice en 2006 pour « La leçon de guitare ». Cet acteur français attaché à Nice, nous promet un jugement personnel précis, basé « sur ses propres goûts, plus que sur le genre ». Cet esprit correspond donc à l’idée de « Un festival c’est trop court » qui décidemment ne dure pas asser longtemps.
Un festival c'est trop court
Un festival c’est trop court
Pour plus d’informations, téléchargez le programme 2007 de « Un festival c’est trop court » ou rendez-vous sur https://www.nice-filmfest.com/Grille des programmes

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Grille des programmes

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