Alors qu’il n’était revenu dans le paysage niçois que depuis quelques semaines seulement, Le Standard, dirigé par l’ancien Directeur de Cabinet de Jacques Peyrat, Jean-Marie Tarragoni, se trouve déjà dans une situation aussi embarrassante que périlleuse. Certes, l’hebdomadaire niçois n’est pas très tendre avec la municipalité niçoise et traque inlassablement les corruptions diverses et variées qui sont récurrentes sur une Côte plus d’usure que d’azur mais le mystère reste entier. Qui aurait eu intérêt à cribler de plombs la devanture du journal à l’aide vraisemblablement d’un fusil de chasse ? L’enquête suit son cours mais il y a peu de chance que la police puisse remonter la piste de ces chasseurs de canard ou encore de leur(s) commanditaire(s).
En ce qui concerne Nice-Matin, c’est dans le camp de la justice et de son Procureur qu’il faut aller chercher la suite de l’affaire. En effet, Eric de Montgolfier a lancé des investigations suite à un article, réalisé par un journaliste d’investigation du quotidien niçois relatant un trafic d’armes aux yeux et au su de tous à Nice. Le journaliste et son Rédacteur en Chef ont été entendus pendant plusieurs heures par la PJ entraînant une vive réaction du Président de Nice Matin, Michel Comboul, qui affirme dans son journal que « Nous (Nice Matin) pensons que la justice a clairement outrepassé ses droits ».
Réponse du berger à la bergère dans un droit de réponse publié le lendemain dans lequel Eric de Montgolfier assure n’avoir fait que son devoir « en demandant des comptes à ceux qui avaient cru pouvoir user d’un stratagème pour étayer un article propre à inquiéter l’opinion publique ». Nouvelle réponse immédiate de Michel Comboul qui clame que son journal est « libre du choix de ses sujets, y compris d’évoquer d’éventuels trafics d’armes de guerre dans la région. ». Le torchon brûle-t-il entre le palais de justice et le quotidien niçois ? Il n’en faut pas plus pour le penser et l’enquête en cours révélera bientôt dans quelle mesure la photographie utilisée était réelle ou pas.
Dernier pavé dans la mare journalistique locale, la direction de M6 vient de décider la fermeture de son agence niçoise laissant sur les galets 14 salariés et un grand vide dans sa programmation locale. Motif de cette décision : « pas assez rentable ». M6 la petite chaine qui aurait terminé de monter ?
Et vous, que pensez-vous de la presse et des médias locaux ? Que regardez-vous ? Qu’écoutez-vous ? Que lisez-vous, hormis notre site bien sûr ?
