Le Conseil Municipal retourne en séance plénière avec Christian Estrosi comme Maire malgré les propos de démission après son élection à la tête de la Région PACA.
« Ce sera la dernière fois ? » C’est la question qui court dans les couloir de l’hôtel de Vile qui va devenir, dans les prochaines semaines, le siège de la Métropole Nice Côte d’Azur dont le Président est et restera, lui, le même, Christian Estrosi.
En fait, ceci explique cela et le nouveau Maire de Nice sera élu quand le dispositif sera mis en place et permettra à Christian Estrosi de garder la main sur le fonctionnement de la municipalité niçoise par personne interposée.
Un ordre du jour toujours bien rempli (173 délibérations, bon courage mesdames et messieurs les conseillers !) et en plat de résistance, le budget 2016 dont on a déjà connu les axes principaux lors du débat d’orientations budgétaire, le 5 février dernier.
Malgré l’indiscutable compétence du grand argentier Philippe Pradal et son habilité oratoire qui lui permet de jongler ou trouver sa route dans le labyrinthe des chiffres, on attend quelques belles empoignades avec les spadassins des diverses oppositions.
D’ailleurs, comme disait Gabin dans le film « Le président » : « Le langage des chiffres à ceci de commun avec celui des fleurs, on lui fait dire ce qu’on veut ».
A cet égard, Madame Célia Georges quitte le groupe des Elus Indépendants de Gaël Nofri qui votera le budget, et, de ce fait se positionne dans la majorité municipale comme on avait pu en constater les prémisses depuis quelques temps. Madame Georges reste à l’opposition et dira prochainement dans quel groupe (FN ? Bettati ?) .
On annonce aussi la mise en place d’un groupe de travail sur l’avenir des studios de la Victorine dont le bail avec l’actuel délégataire va expirer sans trop tarder. Compte tenu de l’évolution de l’industrie cinématographique, il faudra faire preuve de fantaisie pour imaginer un futur à ce site sans tomber dans l’habituelle solution immobilière.
C’est avec intérêt qu’on observera la distribution des subventions à titre sportif et culturel dont on aimerait bien comprendre les critères d’attribution au delà des formules passe-partout , telle « fonctionnement » et « contrat d’objectif ». Quand on parle de millions d’euros, un peu plus d’explications claires permettraient d’éviter le soupçon de clientélisme et de retour d’allégeance électorale.
A table !