A la veille du conseil municipal, Patrick Allemand, au nom du groupe « Un autre avenir pour Nice », est revenu sur la situation de la Semiacs et plus particulièrement sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui , dans son rapport, avait mis en avant un certain nombre d’irrégularités administratives et factuelles.
« Irrégularités qui n’ont rien à voir avec le dossier pénal qui a intéressé l’ancien directeur Monsieur Alonzo » explique l’élu socialiste.
Les conclusions de ce rapport sont, selon lui, accablantes : On va de « une carence dans le contrôle exercé par la ville, actionnaire majoritaire », à » une gestion des Ressources Humaines « à l’ancienne » , « les règles de la commande publique ont été bafouées de manière quasi systématique » pour finir, « la commune et la métropole ont passé, via la SEMIACS, pour plus de 10 millions d’euros de commandes irrégulières »!!!
La conclusion tombe comme un couperet : » l’ampleur et la récurrence des irrégularités constatées ôtent toute pertinence à de simples recommandations ponctuelles « .
La CRC termine ainsi: « Conformément à la loi, ’ensemble doit faire l’objet d’une inscription à l’ordre du jour de la plus proche réunion de l’assemblée, être joint à la convocation adressée à chacun de ses membres et donner lieu à débat. »
On était le 20 août 2015…
Patrick Allemand rappelle avec un ton critique : « Nous avons eu un Conseil municipal le 18 septembre 2015 et ce rapport n’a pas été inscrit à l’ordre du jour alors qu’il était en possession du maire de Nice et que la loi l’exige. Nous en avons eu un suivant le 5 février 2016. Nous en sommes au troisième conseil convoqué pour le 1er avril 2016 et le rapport de la Semiacs n’est toujours pas inscrit à l’ordre du jour ».
La question est simple: pourquoi ce tour de passe-passe ? N’est-il pas préférable d’être totalement transparent sur un dossier aussi délicat au lieu de faire semblant de rien, les mains dans les poches ?
Donner du corps aux ombres n’est jamais la meilleure solution !
