La traditionnelle conférence trimestrielle de FNAIM, un des plus important réseaux ( si non le plus important) d’agences immobilières en France, a fait état d’une situation en reprise dans ce marché si sensible à la conjoncture économique et à la législation spécifique à ce secteur.
La Loi Pinel et celle PTZ pour les primo-accédants ont remis le rapport en offre et demande sur les bons rails.
La loi ALUR , après la revision et les corrections opérées sur la première version Duflot qui avait tétanisé les acteurs de cette branche professionnelle, commence à être digérée et moins contestée et…boycottée.
Le marché a pris en compte quelques cadrage réglementaire en plus , ce qui dans certains cas a mis de l’ordre dans une nébuleuse où chacun en tirait profit.
Certaines pratiques spéculatives ont été abandonnée au profit d’une conception plus correcte d’investissement à moyen et long terme.
Augmenter les prix du mètre carré de 10% an sur an permet des gains faciles mais tue le marché. Se contenter de 4/5% par an , permet d’avoir un retour correct et ne tue pas la poule qui fait les oeufs.
Pour rester en Côte d’Azur , le refrain est toujours le même : attractivité d’un territoire qui est une signature internationale et manque du foncier sont la délice et la croix à la fois.
Côté prix, on est revenu à un certain équilibre et stabilité: à Nice ( an sur an) , le 1er trimestre 2016 présente une moyenne pratiquement inchangée autour de 4150/4200 euros par m2.
La situation ne varie pas beaucoup dans les autres bassins démographiques du département où les écarts se mesurent en décimales ou 1 ou 2 points en pourcentage.
Conclusion: la loi du marché a repris à fonctionner après les années fastes de la spéculation et les années tristes de la crise.
L’immobilier est un produit qui se vend au juste prix, sinon on garde son bien dans l’attente non pas d’un client mais d’un pigeon…marchandise de plus en plus rare!
