Récupération de Donnèe
12.8 C
Nice
22 novembre 2024

Dossier de la moquée de la Plaine du Var: Jacques Peyrat dément la version de Christian Estrosi

Derniers Articles

L’ancien sénateur-maire de Nice, Jacques Peyrat répond aux allégations de Christian Estrosi selon lesquelles  » ma municipalité aurait pu et n’a pas usé du droit de préemption appartenant à la commune, pour faire obstacle au projet d’installation d’une mosquée dans la plaine du Var à Nice, au 1 rue Pontremoli. Insinuant par la même que la municipalité que je conduisais aurait pu s’en faire complice en toute connaissance de cause » dit-il.


« Cette affirmation est non seulement totalement fausse mais malhonnête » lui rétorque l’ancien maire.

Explications :

« Les responsables de l’association cultuelle ‘En Nour’, ont eux-mêmes expliqué les conditions d’achat de ces locaux : c’est par hasard à l’occasion d’un séjour durant l’été 1998 d’un riche saoudien en villégiature sur la côte d’azur, venu prier dans un local route de Grenoble que ce dernier avait déclaré à l’iman : « cherchez un local et je vous l’achète ». En 2002, ce saoudien qui à l’époque n’était pas encore ministre des Affaires islamiques d’Arabie saoudite, s’est porté acquéreur des murs d’un bien privé qu’occupait jusqu’alors un restaurant. Cette recherche de locaux et cette opération se sont déroulées dans la plus grande discrétion.

Ma municipalité non seulement n’a jamais été informée du projet qui accompagnait l’achat de ces locaux, mais ne disposait d’aucun moyen d’avoir connaissance de l’intention du propriétaire de réaliser un lieu de culte dans ce quartier d’activité économique dénommé « Nice Méridia », qui, l’époque, était en pleine opération d’aménagement.

Si cela avait été le cas, conformément à mes opinions largement diffusées sur le sujet de l’ouverture des lieux de culte musulman sur le territoire de la ville de Nice, je me serais bien évidement opposé en usant du droit de préemption comme ma municipalité l’a systématiquement utilisé dès lors que des locaux à la vente intéressaient des acquéreurs portant un projet d’installation de lieu de culte musulman.

Je rappelle aussi que c’est dès l’année suivant l’élection à la mairie de Nice de M. Estrosi en 2008 que des réunions relatives au projet de ce centre culturel islamique, se sont déroulées en mairie de Nice en présence des porteurs du projet en mairie, comme M. Estrosi le reconnaît d’ailleurs lui-même, et ont débouché trois ans plus tard sur la signature de l’autorisation des travaux par la municipalité de M. Estrosi qui feint aujourd’hui de s’opposer à un projet après l’avoir accompagné et en avoir autorisé les travaux »

Jacques Peyrat conclut : « La technique de M. Estrosi consistant à s’accorder le mérite de mes réalisations et à rejeter la responsabilité des manquements de sa municipalité sur la mienne, est misérable. M. Estrosi devrait méditer la citation latine : « Personne n’est entendu par un juge lorsqu’il allègue sa propre turpitude ».

L’histoire s’arrêtera là ? Ce n’est pas sur : « Ces éléments étant posés, je me réserve bien évidement, en fonction des éléments qui seront retranscrits dans le Procès-verbal de séance du conseil municipal du 25 avril 2016, la possibilité d’intenter des poursuites judiciaires » ajoute… Maître Peyrat.

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages