A l’occasion de la journée mondiale de la radio, RCF Nice Côte d’Azur (Radio chrétienne francophone), ouvrait ses portes pour faire découvrir à leurs auditeurs, les coulisses de leurs émissions favorites.
Le 13 février marque la journée mondiale de la radio, un des médias les plus anciens et les plus populaires dans le monde, toute générations confondues. Une date qui fait écho à la création de la Radio des Nations unies au siège de l’ONU, le 13 février 1946. La JMR a pour objectif de sensibiliser le public à la radio, en montrant l’importance et l’impact que ce média représente. Selon Médiamétrie, la France compte une audience quotidienne de plus de 38 millions d’auditeurs.
Avec plus de 17 000 auditeurs quotidiens, RCF Nice Côte d’Azur se place parmi les radios associatives les plus influentes à l’échelle locale. Fondée il y a 40 ans, le réseau national de radio RCF, comporte de multiples antennes locales, comme à Nice ou dans le Var. Ici, la radio ne fonctionne uniquement grâce à la précieuse aide d’une dizaine de bénévoles et d’un journaliste salarié.
Aujourd’hui, une vingtaine de personnes ont pu profiter de cette journée porte ouverte. L’occasion pour eux, de découvrir qui se cache derrière cette voix qu’ils ont l’habitude d’entendre tous les jours, derrière leurs postes de radios ou en voiture. C’est le cas de cette auditrice, venue pour découvrir les locaux. Elle a immédiatement reconnu le journaliste. « C’est sa voix que j’entends tous les matins ! »
« Par la voix, on fait passer des émotions »
Stevelan Chaizy-Gostovitch est le journaliste en question. Il a repris le flambeau en 2020 pour relancer la station, à l’époque en mauvaise posture. « La radio est un compagnon pour beaucoup de personnes. C’est un bon moyen de lutter contre la solitude. Par la voix, on fait passer des émotions. Notre ligne éditoriale est la fraternité. On fait tout pour, au travers des sujets qu’on cherche le matin, pour être acteurs de fraternité. » Après avoir échangé avec les personnes venues le rencontrer, Stevelan a reproduit le lancement d’une émission comme s’il était dans les conditions du direct pour montrer aux auditeurs les coulisses du monde de la radio.
Un monde qui a énormément évolué et qui se veut désormais numérique avec de plus en plus de podcast, de rediffusion sur les réseaux sociaux. Un tout nouveau mode de consommation auquel il faut désormais obligatoirement s’adapter. « Arriver à faire comprendre aux gens, sans l’image, sans écriture, le mieux possible ce qu’il se passe et ce que vivent les gens. C’est ça notre défi. »
La JRM est un évènement positif et d’une grande importance selon lui. « Grâce à une journée comme aujourd’hui, on sait ce que les gens écoutent, à quelle heure, ce qu’ils aiment ou non. » Proclamée en 2011 par les Etats membres de l’UNESCO, la JRM est reconnue comme une journée internationale après avoir été approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies le 14 janvier 2013.