La Banque de France vient d’annoncer qu’elle allait inclure la RSE dans les critères pris en compte dans la cotation des entreprises. La prestigieuse institution, dont l’avis d’expert fait référence, montre ainsi l’importance de prendre en compte l’engagement responsable des sociétés pour donner une autre valeur aux cotations.
Cette innovation est donc à marquer d’une pierre blanche, preuve en est que la RSE des entreprises françaises correspond à une demande de fond de la part des entrepreneurs, qui veulent une relation positive avec le tissu social et qui son prêts à se soumettre à un juge de paix objectif, quand il est sérieux et quand cela sert aussi l’économie territoriale .
Il est rare qu’en France où la tendance est de tout « étatiser » et de tout « judiciariser », les acteurs définissent par eux-mêmes des améliorations souples, progressives et consensuelles.
La Banque de France qui s’attèle au travail titanesque de cotation de 250 000 entreprises participe à l’idée que la RSE est une donné indispensable dans l’analyse des performances d’une entreprise.
Il est encore trop tôt pour crier victoire tant que la part des données liées à la RSE prises en compte n’est pas encore connue. Elle ouvre cependant un peu plus la voie à la réflexion sur les nouveaux leviers de la compétitivité, dont le développement durable et la responsabilité.