Le 10 mai a été choisi en référence au 10 mai 2001, jour de l’adoption par le Sénat de la loi reconnaissant la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité.
Cette loi a notamment instauré le Comité pour l’histoire et la mémoire de l’esclavage, un organisme composé de personnalités qualifiées parmi lesquelles des représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves.
Le comité est chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations.
Chaque année, la communauté éducative organise des moments particuliers de réflexion et d’échange à l’occasion de ces commémorations.
Dès l’école élémentaire et le collège, les enseignements, en particulier d’histoire-géographie, permettent à tous les élèves d’acquérir des connaissances sur la question de l’esclavage. Ces connaissances doivent leur permettre de développer une réflexion civique sur le respect de la dignité humaine et la notion de crime contre l’humanité.
Ces journées sont également l’occasion d’élargir la réflexion à des problématiques actuelles comme la traite des êtres humains, le travail forcé en général et celui des enfants en particulier.
A Nice, c’est à l’école Aimé Césaire, intitulé à cet écrivain et poète , que cette commémoration a eu lieu dans une ambiance conviviale , où les mots échange et fraternité ont eu toute leur valeur.
Des voeux et projets ont été présentés à l’arbre Camphrier , symbole de l’espoir et de la vie.
