Ancienne numéro 10 mondiale à l’heptathlon, Laurien Bourguignon-Hoos a repris depuis deux ans le chemin des stades pour atteindre un ultime objectif : participer à ses deuxièmes Jeux olympiques cet été à Rio.
Après plusieurs années d’arrêt total, le retour de Laurien Bourguignon-Hoos au plus haut niveau mondial n’est pas aussi aisé qu’elle aurait pu l’espérer. Avec jusqu’à 12 entraînements hebdomadaires cet hiver, l’heptathlonienne de 32 ans a pu constater qu’elle ne récupérait plus aussi vite qu’en 2005, année de son titre de championne d’Europe espoirs.
Mais enfin débarrassée des blessures récurrentes qui ont mis fin à sa « première carrière », elle croit fermement en ses chances de fouler la piste de Rio .
Aux J.O. de Pékin en 2008, elle avait dû abandonner suite à une grave blessure, marquant le début d’une longue période à l’écart des pistes.
Après un retour remarqué sur les stades en 2015, la jeune femme entend concrétiser ses efforts cet été pour vivre une seconde expérience olympique après Pékin, cette fois sous les couleurs de la France…
Suite à son mariage avec l’athlète français Rudy Bourguignon en juin 2015, Laurien est en effet autorisée à concourir pour la France. « Ça me ferait très plaisir de représenter le pays qui m’a accueillie de 2007 à 2010 à Amiens et depuis début 2014 à Nice. » a-t-elle déclarée.
Pour se qualifier aux Jeux olympiques (5-21 août), elle doit néanmoins réaliser des minimas fixés à 6300 points, soit 9 points de plus que son record personnel datant de 2005.
En guise de répétition, elle visera une première sélection aux championnats d’Europe à Amsterdam (6-10 juillet), pour laquelle elle devra d’abord dépasser la barre des 6000 points.