C’est la surprise du jour : dans un communiqué, l’Insee a annoncé hier que la croissance du PIB français pour l’année 2014 avait atteint un joli 0,7 %, au lieu de l’anémique 0,2 % sur lequel tablait jusqu’à présent notre temple de la statistique économique.
Donc, nous pensions à tort que la France stagnait il y a deux ans, alors qu’elle était repartie de plus belle en toute discrétion, alors que personne n’était apparemment pas au courant de cette reprise invisible.
Moins réjouissant : en refaisant ses calculs, l’Insee a également revu à la hausse le déficit public pour 2015 (3,6 % au lieu de 3,5 %). Conséquence : la dette publique atteint désormais 96,1 % du PIB.