Ce dimanche aura lieu le premier tour de l’élection législative partielle pour 88 286 électeurs qui seront appelés aux urnes dans 118 bureaux de vote, dont 66 à Nice. Le deuxième tour aura lieu le 29 mai.
Cette élection a lieu pour remplacer Christian Estrosi, l’inamovible élu de cette circonscription, qui a démissionné pour cumul de mandats après être devenu Président de la Région PACA.
En fait, il sort par la porte pour mieux rentrer par la fenêtre puisque, pour ce scrutin, il sera le suppléant de la candidate LR, favorite pour lui succéder : Marine Brenier, une jeune juriste de 29 ans, entrée en 2007 aux « jeunes populaires » dont elle est devenue déléguée nationale en 2012. Elle est devenue ensuite conseillère métropolitaine en 2011, adjointe de Christian Estrosi à la mairie de Nice en 2014 et enfin conseillère départementale en 2015.
Christian Estrosi a donc bien l’intention de garder la main maist ne tarit pas d’éloges sur « sa » candidate. Une question toutefois : Pourquoi ne pas avoir laissé la probable future élue voler de ses propres ailes ?
Face à Marine Brenier , qui a le soutien de la « machine de guerre » de LR qui occupent les 28 mairies de la circonscription, il y aura 6 autres candidat(e)s.
L’outsider est Michel Brutti, un ex-chef d’entreprise de 59 ans, qui représente le Front National version Marine Le Pen et qui très probablement obligera la candidate de LR à un second tour. Ce même Butti avait eu un score flatteur à l’occasion des cantonales 2015 avec plus de 40 % des voix. Il profitera surtout du vent qui souffle dans le dos de son parti anti-système et qui le fait avancer au sein des couches populaires.
Le parti socialiste présente Chaama Graillat, 53 ans, salariée d’une entreprise de nettoyage qui se dit la « candidate de la vraie vie ». Au PS, depuis 6 ans, elle est secrétaire de la section de la 5ème circonscription et remplace le candidat historique Paul Cuturello. Ses chances de réussite sont à l’instar de la présence de son parti dans les élections locales depuis quelque temps : faibles.
Les autres candidats, parfois simples figurants, à qui cette élection aura permis de faire entendre leur voix mais pas plus, sont : Philippe Pellegrini (Front de gauche),, Romane Raiberti-Ingigliardi (SE),, Christine Beyl (Alliance écologiste indépendante), Nicolas Rousseaux (DVD), un « spécialiste » des législatives partielles qui s’est déjà présenté cette année dans le Nord et en Loire-Atlantique,
Pascal Reva, l’un des initiateurs de Nuit Debout à Nice, a annoncé sa participation et, tout de suite après, s’est retiré de la course après un vote négatif de l’assemblée générale du mouvement.
Il est toujours officiellement candidat, l’annonce de son retrait ayant eu lieu après la date limite de dépôt des candidatures : trop de veilles nocturnes sans doute on rendu encore plus confuses les idées de ce mouvement caricatural.
Aux urnes citoyen(ne)s !