Les pronostics ont été confirmés lors du 1er tour de cette élection partielle : une modeste participation au vote (23,33 %), une nette affirmation de la jeune candidate de LR, Marine Brenier, qui n’est qu’à un pas de la députation, la confirmation du Front National comme deuxième force politique locale, la présence résiduelle de la gauche qui se partage en deux, moins de 15% des voix exprimées.
Aucun candidat n’ayant eu la majorité des voix, dimanche prochain, les électeurs devront retourner aux urnes pour un deuxième tour entre les deux premiers, Marine Brenier et Michel Brutti.
Au delà du résultat, la question qui se pose est : combien d’électeurs iront déposer leur bulletin dans l’urne ? Y aura-t-il un pourcentage encore inférieur à celui de ce dimanche ?
Une réflexion s’impose : si seul une moindre part des électeurs s’exprime, où passe la souveraineté populaire ? D’accord le règlement électoral, mais la démocratie est un concept plus large. On devrait même dire que c’est tout autre chose.
L’écart entre Marine Brenier et son concurrent Michel Brutti est plus important que prévu (17 points) ce qui met à l’abri la protégée de Christian Estrosi d’une possible surprise au deuxième tour.
La candidate des LR reste concentrée : @marine brenier: Près de 48% pour ce 1er tour, merci et rendez-vous dimanche prochain pour remporter la victoire.
Les frontistes enregistrent un recul par rapport aux plus récentes consultations mais il est vrai que chaque élection a son histoire et il ne faut pas trop généraliser.
De plus, avec un taux de participation si bas, la capacité d’organisation joue un rôle déterminant et la bonne volonté ne suffit pas: Sur ce point, les LR sont, au niveau local, sans concurrence .
Les socialistes confirment leur moment noir et leur marginalisation est de plus en plus évidente ainsi avec le constat que leur électorat ne se mobilise pas pour des batailles qui sont considérées perdues d’avance.
Une candidate volontaire mais sans expérience, ni consistance, une campagne électorale modeste, un manque d’implantation dans les communes du haut-pays font la paire avec le poids de la situation nationale pour expliquer cette débâcle.
Un peu mieux oiur le candidat du Front de Gauche qui a profité de sa position d’opposant à la politique gouvernementale. Une maigre satisfaction à vrai dire mais, dans certains cas, c’est toujours mieux que rien.
