L’adjoint au maire s’est exprimé hier dans une conférence de presse traitant sur le sujet de la crise de logement. Il a pu présenter différents points sur lesquels la ville de Nice s’engage pour améliorer la situation.
La ville de Nice a récemment été pénalisée pour non-respect de la loi Solidarité et Renouvellement urbain. Avec 14% de logements sociaux, la ville est largement en dessous de ce que demande la loi, puis ce que le seuil minimum est fixée à 25%. Une amande de 7,23 millions d’euros viens donc s’abattre sur le dos de la capitale azuréenne. ViVA! dénonce une « léthargie de Christian Estrosi face au mal-logement ». C’est 45 136 foyers (fin 2022) qui sont en attente d’un logement social dans notre département, et 24 000 sur le périmètre de la Métropole Nice Côte d’Azur. Ils parlent d’une absence totale de volonté politique en ce domaine.
Les réponses et décisions de la mairie
Anthony Borré a annoncé vouloir revoir le règlement financier qui était en place depuis 2010. 14 ans que ce règlement est présent, il commence à être vraiment obsolète au vu de comment la situation de crise évolue en ce moment. La volonté est d’adapter les subventions et les aides financières afin de répondre à cette crise du logement social. Ils s’engagent dans des financements beaucoup plus importants sur la question de l’acquisition d’amélioration. Tout bailleur qui achète donc un immeuble pour le rénover et y installer des logements sociaux sera plus financé que le neuf, afin d’éviter l’étalement urbain. Il y a un encouragement à aller vers la surélévation et l’utilisation de bâtiments déjà existants pour augmenter. Les subventions aux bailleurs et aux promoteurs s’élèvent à 7,4 millions d’euros de la Métropole et 5,1 de la ville de Nice en 2024.