Leader incontesté de sa poule de Nationale 1, le Cavigal Nice Handball s’envole aujourd’hui pour Limoges, où il s’apprête à disputer les barrages d’accession à la ProD2.
Finir le travail. Voici, résumé en trois mots, le challenge qui attend ce week-end les joueurs du Cavi. Auteurs d’une saison quasi-parfaite (une seule défaite sur les 22 journées de championnat), les hommes d’Eduardo « Edu » Fernandez Roura ne sont plus qu’à trois petits matchs de la montée tant attendue en Pro D2. Dans un mini-championnat à quatre équipes, au cours duquel ils affronteront successivement les leaders des deux autres poules de N1 (St Gratien et Caen) et l’antépénultième de Pro D2 (Limoges), ils n’auront qu’un seul objectif : terminer dans les trois premiers !
Si sur le papier la tâche peut paraître abordable, dans les faits la bataille s’annonce impitoyable. Face à des équipes en pleines confiance et sûres de leurs forces, les niçois devront faire le plein de points d’entrée, sous peine de voir planer sur leurs épaules le spectre de la dernière place tant redoutée. Dans ces conditions, le match de ce soir face à St Gratien s’annonce déjà décisif. Une victoire et les azuréens prendraient une sérieuse option sur la qualification. Mais en cas défaite, de surcroît avant d’affronter Caen et Limoges (les deux équipes à priori « favorites » de ces barrages), les choses deviendraient alors beaucoup plus compliquées.
Plus motivés que jamais à l’idée de décrocher enfin leur ticket pour le monde professionnel (18 ans après l’avoir quitté), les coéquipiers du Capitaine Raphaël Tourraton ne sont plus qu’à quelques minutes d’écrire l’histoire. Une montée qui, plus qu’une simple équipe, viendrait récompenser un club qui travail depuis de longs mois, sur et en dehors du terrain, à la réalisation de son rêve. Bien qu’administrativement parlant aucune réelles certitudes n’aient été données, une chose est sûre, les dirigeants s’activent d’arrache pieds pour réunir le budget nécessaire à la montée en Pro D2. Y parviendront-ils ? La réponse ne devrait pas tarder mais avant cela, c’est sur le terrain que les choses vont se jouer.
