Nul doute que ce sera l’argument phare des prochains jours, voir le sujet de l’été. Si le bras de fer entre le maire de Nice et l’association En-Nour continuera jusqu’aux calendes grecques malgré la décision de justice et la position du Préfet, les groupes politiques se sont emparés de cette décision pour revenir à la charge et alimenter la polémique, en partant de points de vue opposés mais ayant un seul cible, Christian Estrosi.
Pour Patrick Allemand (PS): » Cela valide aussi ma position depuis le départ. J’ai toujours soutenu ce projet même si je me suis fait parfois copieusement insulter par Christian Estrosi, mais aussi désapprouver par tous ceux qui amalgament défense de la laïcité et projet de mosquée.
Cette décision démontre à quel point la démocratie et les lois de la république sont les garantes de l’esprit de la laïcité et de la liberté de culte de chacun pour mieux vivre ensemble. Le droit a triomphé de la petite politique politicienne populiste du maire de Nice pour lequel cette décision est une véritable gifle ».
Pour Philippe Vardon (FN) : « Comme l’ont rappelé à plusieurs reprises les responsables de la mosquée tout comme son ancien Premier adjoint, Christian Estrosi a encouragé ce projet à travers plusieurs rencontres. Et c’est sa municipalité qui en a autorisé les travaux !
Nul doute que Christian Estrosi continuera de s’agiter, mais cela ne suffira pas pour l’exonérer de ses responsabilités directes dans l’ouverture de cette mosquée dont tant le financement que les choix politico-religieux sont pour le moins inquiétants.
Rappelons que pour « contrer » cette mosquée, Christian Estrosi n’a rien trouvé de mieux que de lancer un deuxième projet, piloté par la mairie et dont la gestion sera en partie confiée aux islamistes de l’UOIF ».
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Pour Gaël Nofri ( DvD) : « Dans un climat national et international tendu et conflictuel, cette ouverture représente bien un défi et n’est pas souhaitable. Elle témoigne un peu plus de l’inadéquation de nos lois aux difficultés du moment ».
Olivier Bettati (DvD) : Comme je l’avais indiqué, ce même tribunal s’est basé, pour rendre sa décision sur le travail fait par les services de la ville de Nice sous la pleine et entière autorité de Christian Estrosi. Le maire de Nice a donné toutes les armes à la justice pour rendre une décision malheureusement couru d’avance.
Essayant d’allumer un contre-feu Monsieur Estrosi a, dans l’urgence, convoqué récemment un conseil municipal extraordinaire afin de faire édifier au plus vite une deuxième très grande mosquée de plusieurs milliers de m2 pour la confier à l UOIF (Union des Organisations Islamiques de France). La seule vraie question qu’il faut maintenant se poser est quelle est la raison qui pousse Monsieur Estrosi à entretenir un lien aussi fort que trouble avec les membres de l’UOIF ? ».
pour Rudy SALLES (UDI) « En ma qualité d’adjoint aux relations internationales, je sollicite les grandes entreprises pour venir s’installer au cœur de l’Opération d’Intérêt National. La décision du tribunal administratif pourrait avoir pour conséquence de compromettre le projet Eco-Vallée porteur d’avenir et créateur d’emplois pour Nice et la Côte d’Azur » .
pour Marie-Christine Arnautu (FN): « Voilà le brillant résultat du clientélisme effréné de Christian Estrosi et de ses petits arrangements avec le communautarisme et même l’islamisme, n’hésitant pas à travailler très étroitement avec l’Union des Organisations Islamiques de France, association notoirement liée aux Frères Musulmans ».