L’auteure Katerina Apostolopoulou a rencontré les élèves d’Hypokhâgne au lycée Masséna en ce début de semaine.
Dans le cadre du festival « Poët Poët », sous le thème de « La Grâce » qui se tient actuellement jusqu’au 24 mars. L’auteure Katerina Apostolopoulou, du livre « J’ai vu Sisyphe heureux » a rencontré les élèves en littérature d’Hypokhâgne du Lycée Masséna à Nice. La singularité de l’auteure se distingue dans ses textes qui sont traduits en deux langues, le Grec et le Français. Née en Grèce dans les années 1980, elle décide de quitter son pays à 23 ans pour la France “La langue française est devenue une deuxième naissance”, affirme-t-elle sur le ressenti d’être étrangère à son pays.
Cette rencontre s’est passée en deux temps, le premier temps est consacré à la présentation de l’auteure et à l’ échange avec les élèves du lycée Masséna. Le deuxième temps se concentre sur un atelier d’écriture avec les élèves d’hypokhâgne.
Les conseils de Katerina Apostolopoulou
Les élèves à hypokhâgne qui étudient les langues antiques et notamment le grec ancien. C’est la première fois que l’auteure se prête à cet exercice, impressionné par les élèves des grandes écoles, elle conseille que “rien n’est impossible, pour les gens qui travaillent l’écriture au moins une heure par jour”.
Quelques conseils, et pistes donné aux élèves: « Le poème doit devenir un moyen de communication. On écrit pas pour soi mais on écrit avec soi, un message qu’on veut adresser. Il faut que quelque chose vous manque. Quand on est complet dans la vie on est en perpétuel en action. Qu’est-ce qui vous torture ? Il faut tous les jours écrire, garder un carnet sur soi dès que vous avez une idée, directement le noter. L’écriture est un moyen de partager ces pensées. »
Par la suite, les élèves ont pu à leur tour présenté quelques textes de poésie devant l’auteure et leur camarade. Katerina Apostolopoulou accepte même que les élèves du lycée Masséna puissent lui envoyer leurs essaies.