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16 novembre 2024

Jacques Peyrat fustige Chrisitan Estrosi pour l’élection « maison » de son successeur: « Il faut donner la parole aux nicois »

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La démission de Christian Estrosi du poste de maire et son remplacement par son 1er adjoint Philippe Pradal ne cesse pas d’alimenter le microcosme de la politique locale.

L’occasion aussi pour polémiquer et , pour certains, de s’enlever quelques « petits » cailloux de sa chaussure.

C’est la cas de l’ancien maire Jacques Peyrat qui n’a jamais digéré la « trahison » de Christian Estrosi et d’autres de ses conseillers passés armes et bagages sous les enseignes de celui qui lui a pris la place d’une manière si peu élégante.

Retiré de la vie politique après avoir essayé d’y revenir sans fortune par le moyen d’élections locales, l’ancien maire n’a pour autant rien perdu de sa vigueur et de son talent d’orateur pour dénoncer la décision « obligée » de son successeur de quitter la place en y installant son 1er adjoint dont il deviendra …le 1er adjoint!

Jacques Peyrat appelle au retour aux urnes et le motive: « un vrai maire de Nice doit et ne peut être choisi que par tous les niçois ».

Et de faire état d’une situation semblable quand en 1990 après le départ de Jacques Médecin , entant que chef de l’opposition avait lui-même appelé à la démission de l’équipe en place et l’élection d’une nouvelle équipe et d’un nouveau maire.

A cette époque, il a avait trouvé un allié dans la personne de Christian Estrosi, pourtant membre de la majorité, qui avait démissionné du Conseil afin de provoquer des nouvelles élections.

 » La politique exige des marques de courage » déclarait-il alors.

Les temps changent et – dit l’ancien maire- les comportements aussi. D’où la censure morale et l’accusation de opportunisme.

L »Entente Républicaine et son président Hervé de Surville lancent une pétition pour dénoncer cette mascarade consistant à ce que le conseil municipal coopte un maire non choisi par les Niçois et demander la démission en bloc de la majorité de Chistian Estrosi avec un retour aux urnes pour désigner le maire pour les 4 ans qui viennent.

Ce mouvement politique non représenté au Conseil Municipal a trouvé en la conseillère municipale d’opposition Célia GEORGES, celle qui pourra porter la voix de l’Entente dans la dénonciation d’un tel simulacre inscrit à l’ordre du jour de la réunion du conseil municipal de lundi prochain.

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