La semaine dernière a eu lieu une conférence pour prévenir sur la maladie de l’endométriose à l’hôpital l’Archet.
“Comprendre l’endométriose et améliorer sa qualité de vie”. C’est le nom de la conférence animée par plusieurs docteurs et spécialistes sur l’endométriose pour comprendre et mieux s’informer sur le sujet.
L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire et chronique fréquente chez les femmes. Ce sont des douleurs généralement localisées au niveau du bassin qui sont non calmées par les antalgiques. En France plus de 4 millions de femmes sont touchées par la maladie de l’endométriose ce qui équivaut à 15 à 20 % de la population. L’endométriose peut apparaître dès les premières règles et durer jusqu’à la ménopause. Mais les femmes peuvent avoir des douleurs en dehors des périodes de règles. Cela peut se traduire par plusieurs crises par semaine qui peuvent par exemple survenir également lors d’un rapport charnel.
Il n’y a pas de remède, mais on peut atténuer les symptômes par des traitements hormonaux, ou en dernier recours par une intervention chirurgicale. L’endométriose peut causer des douleurs chroniques et une infertilité. Cela peut avoir un gros impact psychologique sur les femmes victimes d’endométriose. Provoquant notamment des répercussions sociales, des difficultés dans l’enseignement et dans le monde du travail.
Comment poser le diagnostic ? L’examen clinique est-il obligatoire ?
Tout d’abord il faut consulter son médecin généraliste ou bien un médecin gynécologue. Cependant en France il y a une très grande errance de diagnostic de 7 à 10 ans. L’examen clinique n’est pas nécessaire systématiquement à la première consultation. Cependant le choix de l’imagerie échographie aide à poser un diagnostic et procède à l’élimination d’un diagnostic différentiel. En dernier recours l’IRM sert à cartographier et localiser les lésions de l’endométriose chez la femme. Dernièrement, un nouveau dispositif vient de voir le jour, le test salivaire.
C’est un dispositif médical qui est seulement prescrit par les professionnels de santé. Il représente une alternative à l’examen clinique. Seulement ce test salivaire est placé en dernière intention. La fiabilité du test salivaire est de 94%. Il fonctionne pour tous les types d’endométriose : les superficiels, les profondes, les ovariennes, les étendues et les non-étendus.
Le CHU de Nice est spécialisé dans les douleurs abdomino-pelviennes et endométriose. Il organise régulièrement des réunions de plusieurs spécialistes pour discuter de l’endométriose. Pour les patients, le CHU propose des ateliers gratuits d’éducation thérapeutique en groupe qui tourne principalement sur la prise en charge de la douleur. Ainsi que des consultations de trois à quatre spécialistes pour discuter de votre prise en charge. Pour pouvoir les joindre il suffit de le contacter par mail: endodouleurs@chu-nice.fr ou d’appeler la ligne Endocentre au 06 28 18 35 10.
