La commémoration de la fête nationale se tenait ce jour de la fête nationale , la promenade des Anglais était transformé en « Champs Elysées » pour l’occasion.
Les officiels des armées, de la police nationale, de la gendarmerie nationale, de la police municipale, et des sapeurs-pompiers défilaient en présence du préfet Adolphe Colrat, du président de la région et de la métropole Christian Estrosi, du maire de Nice Philippe Pradal, et du président départemental Éric Ciotti.
À 17h30, la foule commence à s’amasser sur la promenade des Anglais pour admirer le défilé militaire prévu pour célébrer la fête nationale. Quatre tribunes ont été montées pour accueillir des anciens combattants, des familles de militaires et des VIP. L’émotion est palpable, tout comme une certaine pression, qui elle peut se lire sur les visages des participants, raides face aux tribunes depuis plusieurs minutes, attendant le début de la cérémonie.
Celle-ci commence enfin sous un silence assourdissant. Le lieutenant-colonel salue toutes les troupes et chaque tribune d’un pas infaillible. Arrivent alors Adolphe Colrat, vêtu de sa tenu de préfet, Christian Estrosi, Philippe Pradal, et Éric Ciotti portant l’écharpe tricolore. Accompagnés par la fanfare des sapeurs pompiers, interprétant les hymnes militaires et nationaux comme la Marseillaise, les quatre décernent les récompenses : la Médaille Militaire, la Croix du Combattant, le titre de chevalier de l’ordre national du Mérite, et les Médailles d’or et de bronze de la défense nationale.
L’hymne nationale, jouée à plusieurs reprises, est très suivi par l’ensemble du public. Signe d’un patriotisme en poupe, dans le contexte difficile que connait actuellement le pays.
La remise des médailles laisse place au défilé. Ce dernier est organisé militairement, tous les corps d’armée et de police présents se succèdent. La police nationale ouvre le bal, avec les troupes au sol marchant au pas presque mécaniquement, au contraire d’un des chevaux de la police montée, qui, sans doute effrayé par la musique, perd quelques notions d’équilibre, sans gravité.
Dans le ciel, des trois d’avions de chasse survolent la cérémonie avec une précision millimétrée.
Au sol, les engins mécaniques de la police se suivent. Les voitures, les camions, les motos, les zodiaques et autres jets skis, tous sont présentés au public. Les sapeurs pompiers prennent la suite, affichant leurs célèbres camions à lance. Ceux-ci sont particulièrement applaudis par la foule.
Pour clôturer le spectacle, des véhicules de collection de la seconde guerre mondiale font leur apparition. Des chars, des Jeeps, et des automobiles se succèdent, conduits ou occupés par des acteurs déguisés, très représentatifs de l’époque. Les drapeaux français et américain sont en berne à l’image des relations d’antan.
Nul ne se doutait de l’horreur qui allait suivre à quelques centaines de mètres de là…
Thibault Bourru