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22 novembre 2024

Un débat télévisé qui fait réagir à Nice et sur la Côte d’Azur

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sarko-royal-7.jpg Nice Premium : Comment avez-vous perçu le débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ?

Claudette Bruno : J’ai mieux perçu M. Sarkozy que Mme Royal – il a sans aucun consteste possible la carrure d’un futur Président des français

Garibaldo : Nécessaire. Tonique de la part de la candidate. Eclairant sur les bluffs sarkoziens.
Il a aussi mis en évidence deux choix de société. L’un berlusconien sur la forme, autoritaire sur les fonctionnements institutionnels, au bénéfice des riches et des rentiers au plan économique.

J’ai plus particulièrement apprécié le bilan réel sur la politique de sécurité du quinquennat et la manière dont ont été démontées les propositions de « faites des heures supplémentaires pour vous enrichir ».
Au cours de la première heure, la candidate a nettement pris le dessus. Les débats se sont ensuite un peu enlisés. Les deux journalistes ayant été au dessous de ce qu’on aurait attendu d’eux.

Philippe Raimondi : Un bien pour la démocratie après un deuxième tour sans débat en 2002. Je pense aussi que ce vrai débat entre deux choix de société différents ne pouvait qu’être électrique et quoi qu’on pense des 2 programmes, c’est bien ainsi. Ce débat a été plus utile à la France que le débat quand même trop passif et sans agressivité de 1995 entre Lionel Jospin et Jacques Chirac. Ici en Allemagne, le débat a été aussi commenté, une sego plus agressive, un sarko plus précis. Car ici ils ont repris dans les journaux télévisés les noms sarko et Sego, amusant. L’intérêt des français se retrouvant dans les cafés pour suivre ce débat tel pour une coupe du monde de football m’a aussi fasciné comme mes amis allemands: après les 85% de participation, on y voit un retour fort de l’intérêt pour le débat politique en France, alors qu’avant seuls les extrêmes semblaient la porte de sortie de l’expression française.

Olivier Tafanelli : Ce fut un très bon débat, en termes de joute verbale. Il n’en restera pas de petites phrases comme cela a pu être le cas jadis, mais on gardera en mémoire l’affrontement sans concessions de deux fauves politiques.

presidentielles-isoloir-2.jpg NP : Pensez-vous qu’il influera sur le choix des électeurs ?

Claudette Bruno : Malheureusement oui ! Les « petits » vont se laisser avoir par le sourrire de Mme Royal – Elle n’a jamais répondu avec précision sur le « comment ou où » elle allait trouver l’argent nécessaire, avec elles les partenaires sociaux auront du travail c’est certain !

Garibaldo : Je l’espère, mais n’étant pas devin…

Philippe Raimondi : Je serais moins catégorique que ceux qui voient dans ce genre de débat un tournant toujours possible à 3 jours d’un scrutin. Oui le débat influera sur quelques indécis mais confirmera surtout les convictions de ceux qui ont déjà choisi. La France est en campagne depuis très longtemps et au moins dans sa phase active depuis l’automne 2006. Le débat s’est effectué fortement ces 6 derniers mois et on doit en remercier des candidats plus jeunes, qui propose du changement, cassent certains tabous. La participation forte du premier tour confirme à mon avis cette thèse. Certes il y a des indécis, comme toujours, mais le débat d’hier soir, exercice indispensable de la démocratie, ne peut effacer tous les débats effectués ces derniers mois grâce à une société médiatique beaucoup plus forte qu’en 2002. Donc ça influera peu. Je souhaite juste et pense que ce débat renforcera la conviction d’aller voter le 06 Mai pour confirmer la participation du 22 Avril et donner à la France un choix clair. C’est l’avantage du systeme francais, le 07 mai on saura, alors qu’en Allemagne après le match nul entre les deux camps il a fallu 6 mois pour savoir qui pouvait gouverner et comment.

Olivier Tafanelli : Les sarkozystes resteront sarkozystes, les ségolénistes resteront ségolénistes. Ségolène Royal a fait plus d’efforts que Nicolas Sarkozy pour convaincre des indécis, en étant très combative. Nicolas Sarkozy a, lui, chercher à « assurer ».

presidentielles-urne-3.jpg NP : A-t-il fait évoluer votre opinion sur l’un ou l’autre des candidat ?

Claudette Bruno : oui , il m’a confirmé dans mon choix envers M. Sarkozy

Garibaldo : Oui, Nicolas Sarkozy m’est apparu bien plus faible que je ne le pensais. Je crois que c’est pour cela qu’il avait refusé un débat entre tous les candidats avant le 1er tour. Et Mme Royal m’a agréablement surpris. Le plus incompétent des deux n’a pas été celle que prétendaient les militants UMP.

Philippe Raimondi : Pour ma part je dirais clairement non. Ils ont été comme je me les représente.

Qui suit la politique sait que Sego est plus agressive et pugnace qu’on ne le dit et sarko moins brutal et méprisant qu’on ne l’écrit.

Chacun a défendu ses thèses sur le travail et autres thèmes intérieur, mais aussi sur l’europe : les différences sont claires et connues depuis longtemps.

Elles m’ont été confirmé lors de ce débat

Olivier Tafanelli : Non !

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