Lors de la cérémonie d’ouverture, le défilé des athlètes représente l’universalité du sport. De toutes les races, origines, cultures et cultes, les athlètes sont les acteurs et actrices d’une spectacle éblouissant et émouvant sous les applaudissement d’un public ravi.
Bien évidemment, c’est la délégation du pays hôte qui défile en dernier comme le veux le protocole (la première équipe étant toujours la Grèce, pays fondateur des Olympiades) qui obtient la première place à l’applaudimètre.
Mais, les Jeux de Rio ont présenté une surprise, et quelle surprise : pour la première fois, une délégation d’athlètes « réfugiés » a foulé la piste du stade pour représenter, sous la bannière olympique, tous ceux que les circonstances de la vie ont privé d’un foyer et, on espère provisoirement pour eux, d’une patrie.
Le public carioca l’a bien compris et leur a réservé une véritable ovation.
Les valeurs du sport, encore une fois, ont réchauffé les coeurs et c’est très bien ainsi.
« Ces athlètes n’ont ni maison, ni équipe, ni drapeau, ni hymne. Notre but est de leur donner un foyer en compagnie des autres athlètes, le drapeau olympique les mènera vers le stade olympique », a déclaré Thomas Bach.
Pour le CIO, engagé auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, créer une équipe de sportifs réfugiés est l’occasion de ramener sur le devant de la scène la crise migratoire qui touche gravement le monde,